Topic des couche-tard, 70

Henry de Monfreid · Le 22/03/2016, à 17:55

Ch'est les perruches les meilleures !

Na K' en vadrouille · Le 22/03/2016, à 19:09

J'ai la dalle ! Une putain de dalle !

Na K' en vadrouille · Le 22/03/2016, à 19:10

αjet · Le 22/03/2016, à 19:16

Edmond Dantès a écrit :

Ch'est les perruches les meilleures !

Elle est belle pistache !

Bon courage edge_one.

La dependence a l'heroine vs alcool, c'est pas un sujet que je maitrise, je veux pas dire de conneries. Mais il y a un truc particulier avec l'alcool qui doit etre vachement dur a gerer c'est l'aspect social. C'est present partout et lors de fetes ou de repas, j'imagine que c'est pas drole d'etre entoures de gens qui poussent a la consomation.

Floyd Pepper · Le 22/03/2016, à 20:10

Pylades a écrit :

C’est surtout que le sevrage de l’alcool est bien plus difficile que le sevrage de la clope.

J' voudrais bien savoir d'où ça sort ....

Pylades · Le 22/03/2016, à 20:17

D’à peu près tout les sevrages alcooliques, qui sont très difficiles et nécessitent une assistance médicale.
En comparaison avec le tabac il n’y a presque pas de sevrage.

PPdM · Le 22/03/2016, à 20:22

La difficulté du sevrage tient a trois paramètres, le produit addictif, appétence au produit de la victime, la volonté et l’accompagnement de celle-ci.
Mais il reste que certain produit sont plus addictifs que d'autres, dans l'absolu l'alcool est un des produit les plus accrocheurs, supérieur a tout sauf a l’héroïne avec laquelle il fait jeu égal selon les individus.

Pylades · Le 22/03/2016, à 20:27

L’alcool est la drogue avec laquelle la dépendance physique est la plus forte. Il existe même des décès des complications du sevrage alcoolique.

Na K' en vadrouille · Le 22/03/2016, à 20:36

αjet a écrit :

Edmond Dantès a écrit :
Ch'est les perruches les meilleures !
Elle est belle pistache !
Bon courage edge_one.
La dependence a l'heroine vs alcool, c'est pas un sujet que je maitrise, je veux pas dire de conneries. Mais il y a un truc particulier avec l'alcool qui doit etre vachement dur a gerer c'est l'aspect social. C'est present partout et lors de fetes ou de repas, j'imagine que c'est pas drole d'etre entoures de gens qui poussent a la consomation.

Puis il y en a qui s'cache partout, à la maraude y avait un gars qui demandait toujours si les viennoiseries étaient sans alcool parce qu'il disait qu'il avait replongé à cause du goût du rhum dans chais plus quoi (même pas alcool en soi vu que ça doit s'évaporer à la cuisson, juste le goût Oo').

αjet · Le 22/03/2016, à 20:40

C'est peut etre un prejuge de ma part mais il me semble qu'une des differences est que l'heroine a un povoir d'addiction beaucoup plus soudain que l'alcool.
Ce que je veux dire c'est qu'il est possible de consommer un peu d'alcool sans developper de dependance. Il me semble que l'heroine rend accro des les premieres prises.

Est-ce vrai?

Henry de Monfreid · Le 22/03/2016, à 20:51

Pour l'alcool, je pense qu'il faut une conso régulière pendant un certain temps, des mois sans doute. Je bois depuis 33 ans, mais avec des pauses (je peux rester des semaines sobre sans me forcer), je pense ne pas être dépendant.

Pour l'héro, je crois que quelques semaines suffisent.

Floyd Pepper · Le 22/03/2016, à 20:51

Pylades a écrit :

D’à peu près tout les sevrages alcooliques, qui sont très difficiles et nécessitent une assistance médicale.
En comparaison avec le tabac il n’y a presque pas de sevrage.

Les assistances médicales parent aux plus pressé, remplacement d'une drogue par une autre...
le problème de fond est très souvent mal traité.
Enfin c'est l’expérience que j'en ai.

Sir Na Kraïou · Le 22/03/2016, à 20:56

J’pense pas que tu risques de mourir en arrêtant la clope, l’assistance médicale pour l’alcool c’est aussi (surtout ?) pour empêcher (limiter ?) les détresses vitales.

Floyd Pepper · Le 22/03/2016, à 21:24

Sir Na Kraïou a écrit :

J’pense pas que tu risques de mourir en arrêtant la clope, l’assistance médicale pour l’alcool c’est aussi (surtout ?) pour empêcher (limiter ?) les détresses vitales.

Les détresses vitales quand tu est "imbibé" au point de comater, de t'étouffer en étant inconscient, d'accord, mais dans ce cas c'est du domaine de l'urgence, les cures de désintox c'est pas vraiment la même chose.

Sir Na Kraïou · Le 22/03/2016, à 21:30

Si : il y a des gens qui, quand ils arrêtent l’alcool, ont des syndromes (chais pas si c’est le terme exact) de sevrages super graves ou impressionnants. Chais pas si c’est directement lié à l’alcool ou si c’est parce qu’il y a d’autres trucs derrières, mais c’est déclenché par l’arrêt.

Dernière modification par Sir Na Kraïou (Le 22/03/2016, à 21:32)

Compte anonymisé · Le 22/03/2016, à 21:34

Floyd Pepper a écrit :

Les détresses vitales quand tu est "imbibé" au point de comater, de t'étouffer en étant inconscient, d'accord, mais dans ce cas c'est du domaine de l'urgence, les cures de désintox c'est pas vraiment la même chose.

Lorsqu'un de mes amis a décider d’arrêter de (trop) boire et qu'il a contacter une maison de désintox la responsable lui a dit qu'il pourrait l'héberger deux jours plus tard. Elle lui a spécifier qu'en attendant il devait continuer de boire. C'est dangereux = Palpitations, tremblements, sueurs, pression artérielle. Le cœur est en danger si tu stoppe complètement sans médication.

Floyd Pepper · Le 22/03/2016, à 21:44

Ok, je généralise sûrement un cas personnel.
Et quelque part, ça me rassure, j'vais pouvoir me remettre à la vodka

PPdM · Le 22/03/2016, à 21:50

loup2 a écrit :

Floyd Pepper a écrit :
Les détresses vitales quand tu est "imbibé" au point de comater, de t'étouffer en étant inconscient, d'accord, mais dans ce cas c'est du domaine de l'urgence, les cures de désintox c'est pas vraiment la même chose.
Lorsqu'un de mes amis a décider d’arrêter de (trop) boire et qu'il a contacter une maison de désintox la responsable lui a dit qu'il pourrait l'héberger deux jours plus tard. Elle lui a spécifier qu'en attendant il devait continuer de boire. C'est dangereux = Palpitations, tremblements, sueurs, pression artérielle. Le cœur est en danger si tu stoppe complètement sans médication.

Absolument, les gros buveurs habituels ont le métabolisme qui se détraque d'autant plus qu'il boivent beaucoup et depuis longtemps, l’arrêt brutal crée une décompensation qui peut être mortelle chez les très grands alcoolique, surtout si ils sont déjà touchés par d'autres maux tel que diabète, surpoids ou insuffisance cardiaque.

Dernière modification par PPdM (Le 22/03/2016, à 22:22)

Compte anonymisé · Le 22/03/2016, à 22:04

Sir Na Kraïou a écrit :

Si : il y a des gens qui, quand ils arrêtent l’alcool, ont des syndromes (chais pas si c’est le terme exact) de sevrages super graves ou impressionnants. Chais pas si c’est directement lié à l’alcool ou si c’est parce qu’il y a d’autres trucs derrières, mais c’est déclenché par l’arrêt.

C'est comme ça qu'on dit : syndrome de sevrage. Pour le sevrage alcoolique, ça peut s'exprimer sous la forme de ce qu'on définit par delirium tremens dont JP Melville filme un superbe illustration dans le Cercle rouge (Edmond doit nécessairement connaitre). Et ça peut effectivement très mal se terminer.
A une époque, on filait de la bière aux alcooliques hospitalisés pour une autre raison qu'une volonté de sevrage car il est inutile et dangereux de les priver brutalement d'alcool. Maintenant l'hosto est devenu tellement aseptisé que la dernière fois que j'ai fait ça, j'ai carrément du faire une prescription de bière avec alcool car ils voulait filer au patient de la tourtelle.

Compte anonymisé · Le 22/03/2016, à 22:13

@tobogan
J'ai été hospitaliser il y a deux ans et chaque matin les infirmières apportaient une bouteille d'alcool pour en donner une dose à un patient dans la chambre d'en face. Est-ce parce qu'il ne pouvait pas ou ne voulait pas prendre des médicaments ? Je sais pas.
Mais chaque matin il avait sa petite "shoot" d'alcool prescrite par son doc. Nous étions dans la section orthopédie !

Dernière modification par Compte anonymisé (Le 22/03/2016, à 22:31)

Compte anonymisé · Le 22/03/2016, à 22:20

C'est exactement ce qu'on faisait il y a quelques années, maintenant on nous l'interdit. Aux antilles il y a pas mal d'alcooliques au rhum. Quand ils étaient opérés, notamment en chirurgie viscérale, ils devaient absolument rester à jeûn. Du coup une façon de contourner le problème était de mettre du rhum dans le nébuliseur à air médical et de leur mettre un masque (type masque à oxygène) derrière le nébuliseur pour qu'ils puissent inhaler leur dose (sans avoir besoin de la boire donc).

Compte anonymisé · Le 22/03/2016, à 22:36

Pourquoi c'est interdit maintenant? Je comprends pas la logique. Il faut faire vivre les compagnies pharmaceutique qui ont une "ristourne" sur les médicaments?
En tk ça marche comme ça au Québec. Plus un médecin prescrit un médicament de telle ou telle compagnie et plus il fait du ca$h...

Henry de Monfreid · Le 22/03/2016, à 22:36

J'ai connu un anglais à qui on avait servi de la Guiness à l'hosto pour aider à guérir une fracture.

Compte anonymisé · Le 22/03/2016, à 22:45

loup2 a écrit :

Pourquoi c'est interdit maintenant? Je comprends pas la logique. Il faut faire vivre les compagnies pharmaceutique qui ont une "ristourne" sur les médicaments?
En tk ça marche comme ça au Québec. Plus un médecin prescrit un médicament de telle ou telle compagnie et plus il fait du ca$h...

C'est simplement interdit parce que l'alcool (buvable) est interdit à l'hosto en France, au même titre que la clope. C'est ce que je disais plus haut, une volonté d'aseptisation sous la pression des ligues de bien pensance . Comme d'habitude les types qui ont décidé ça ne sont pas sur le terrain, tu t'en doutes, et comme tu le soulignes c'est complètement con. Il n'y a même pas de rentabilité pour les firmes pharmaceutique parce que filer des benzodiazépines, de la vitamine B1 et hydrater le patient, ça ne coûte rien (et en plus ce sont des génériques). Mais sevrer un gars qui n'en manifeste pas le désir ça ne sert à rien car le premier truc qu'il fera en sortant de l'hosto c'est d'aller au bistro pour fêter ça. On lui aura donc fait prendre des risques pour rien.
En même temps, on trouve toujours le moyen de contourner les réglements si on veut. Mais pour un jeune interne, c'est un risque qu'il ne prendra pas.

Edmond Dantès a écrit :

J'ai connu un anglais à qui on avait servi de la Guiness à l'hosto pour aider à guérir une fracture.

Et moi j'ai connu une polonaise qu'en prenait au p'tit déjeuner.

Dernière modification par toboggan (Le 22/03/2016, à 22:49)

Pylades · Le 22/03/2016, à 23:03

Faut reconnaître. C’est du brutal.

Floyd Pepper a écrit :

Les assistances médicales parent aux plus pressé, remplacement d'une drogue par une autre...
le problème de fond est très souvent mal traité.
Enfin c'est l’expérience que j'en ai.

Un alcoolique chronique n’a rien à voir avec le mec qui vient de se cuiter. L’assistance médicale est nécessaire pour prévenir les complications du sevrage alcoolique, et n’est pas là pour remplacer l’alcool par autre chose.

Dernière modification par Pylades (Le 22/03/2016, à 23:05)

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