Topic des couche-tard, 70

Henry de Monfreid · Le 24/03/2016, à 19:00

Shanx a écrit :

Je trouve qu'en ce moment tu râles beaucoup.

Sir Na Kraïou a écrit :

Comme d’hab’, quoi.

toboggan a écrit :

ne savais pas trop ce que je voulais faire et je me suis retrouvé là où je suis un peu par hasard

Ben, ça s'appelle la vie ton truc.

toboggan a écrit :

Bon, après je suis resté mais je n'avais clairement pas de vocation particulière au départ.

Tu crois que j'avais la vocation de laver des casseroles ?

Sir Na Kraïou · Le 24/03/2016, à 19:25

Et bien, moi, je suivrai ma vocation !

(Na Kraïou, futur chômeur)

Spas comme si ma vocation évoluait tous les quatre matins, hein…

toboggan a écrit :

Ouais, mais cliniquement le tableau me parait plus grave que d'habitude. Une sorte d'acutisation d'une forme chronique.

C’est une acutisation chronique.

Dernière modification par Sir Na Kraïou (Le 24/03/2016, à 19:26)

Henry de Monfreid · Le 24/03/2016, à 19:28

Laquelle ?

Sir Na Kraïou · Le 24/03/2016, à 20:01

Toujours celle du présent.

Ras' · Le 24/03/2016, à 20:28

Ça a l'air intéressant votre discussion mais je lirai ça au calme, en attendant j'avais juste une super question pour le doc (et les vieux)

[doctissimo]
Mon genou craque comme un paquet de chips quand je le plie/déplie. Y'a plein de monde qui me dit que c'n'est probablement que de l'air ou un truc normal, d'autant que c'n'est pas douloureux. J'ai juste eu mal samedi après avoir fait 100km à monocycle.
Le problème c'est que je dois faire 100km toutes les deux semaines pour m'entraîner et 2*100km (sur un weekend) début juin.

J'peux laisser trainer un peu pour demander l'avis de ma famille (50% de médecins et infirmier-e-s) ou faut que j'aille voir au plus vite ?
J'ai déja eu des petits craquements mais rien de si croustillant
[/doctissimo]

Mornagest · Le 24/03/2016, à 20:31

Va consulter avant de te péter le genou suffisamment pour ne plus pouvoir faire de mono pendant six mois.

Arcans · Le 24/03/2016, à 20:35

J’ai plusieurs articulations qui craquent et mes médecins me disent tous que tant que ça ne fait pas mal, c’est pas grave. Si tu commences à avoir des douleurs et de toute façon vu que tu prévois un gros travail sportif, une visite chez un médecin sportif, au moins à titre préventif, ne peut pas perdue.

Dernière modification par Arcans (Le 24/03/2016, à 20:37)

Na K' en vadrouille · Le 24/03/2016, à 20:45

Ras' a écrit :

[doctissimo][...]
[/doctissimo]

Ampute vite avec une tronçonneuse, c'est probablement un cancer du genou qui est en train de s'infecter !

PPdM · Le 24/03/2016, à 20:47

Na K' en vadrouille a écrit :

Ras' a écrit :
[doctissimo][...]
[/doctissimo]
Ampute vite avec une tronçonneuse, c'est probablement un cancer du genou qui est en train de s'infecter !

trop tard pour l’amputation, va falloir couper plus haut !!
>>>>>>[]

Mornagest · Le 24/03/2016, à 21:21

Personnellement, je recommande toujours une amputation de la tête.

Henry de Monfreid · Le 24/03/2016, à 21:38

Mornagest a écrit :

Personnellement, je recommande toujours une amputation de la tête.

Faut avant tout essayer de la sauver avec un garrot.

Compte anonymisé · Le 24/03/2016, à 21:38

Au monocycliste expatrié,

Les craquements articulaires c'est souvent bénin et lié à un phénomène de cavitation qui crée des bulles gazeuses dans le liquide synovial. Comme quand on fait "craquer ses doigts". Cela dit il y a normalement une période réfractaire après le craquement et il faut plusieurs minutes pour que ça puisse se reproduire. Si ça craque systématiquement dans un seul genou et pour un mouvement précis, il vaut peut être mieux consulter d'autant que tu as la fâcheuse manie de faire du sport, et en plus à haut niveau si je me rappelle bien. T'as pas eu un traumatisme plus ou moins récemment sur ce genou ?

Ras' · Le 24/03/2016, à 21:45

Nope, rien de tel...

Mais ça tombe bien fallait que je vois quelqu'un pour mon épaule qui a commencé avec une petite douleure (mauvaise position en dormant ?) et qui maintenant me fait mal tous les jours.
Vu la qualité de l'organisation des hopitaux et cliniques ici je vais essayer de regrouper

Compte anonymisé · Le 24/03/2016, à 22:12

Ras' a écrit :

Vu la qualité de l'organisation des hôpitaux et cliniques ici je vais essayer de regrouper

Bonne chance Arme toi de patience. Anyway tu seras patient.

juju_theseaman · Le 24/03/2016, à 23:22

Plop aveugle. Commencé à lire mais la flemme.
Nak' chuis deg, j'étais sur Paris hier et aujourd'hui... On aurait pu se croiser.

Mornagest · Le 24/03/2016, à 23:30

Plop et dodo.

J'ai rouvert l'œil droit pour la première fois depuis trois jours, j'ai l'impression d'être beurré... enfin, ça se calme progressivement, mais les premières minutes, c'est déstabilisant

Sir Na Kraïou · Le 25/03/2016, à 00:51

juju_theseaman a écrit :

Plop aveugle. Commencé à lire mais la flemme.
Nak' chuis deg, j'étais sur Paris hier et aujourd'hui... On aurait pu se croiser.

Rha, purée !

Bah puisque c’est, m’casse bouder !

Arcans · Le 25/03/2016, à 00:53

Sir Na Kraïou a écrit :

Il est cool, cet article ! \o/
Arcans a écrit :
Oui, c’est clair qu’en histoire, c’est dur dur de trouver / proposer quelque chose de vraiment nouveau.
Y a de ça (et je suis complètement d’acc’ avec ce que tu écris en dessous), mais en fait, je pensais plutôt à l’écart entre l’investissement intellectuel demandé (important) et l’objet de cet investissement (un peu futile, ça n’a pas grand chose d’existentiel, de vital, d’urgent, ni même de bandant). J’aime bien faire des trucs un peu gratuits, faire tourner le cerveau juste pour le plaisir de faire tourner le cerveau, mais y a un moment où j’ai envie d’autre chose. C’est comme manger du chocolat : c’est cool, mais pas au point de consacrer *toute* sa vie à ça.
D’ailleurs, l’idée de faire, après la thèse, de l’histoire en amateur me tente aussi de plus en plus (en plus, j’ai l’impression que j’aurais plus de liberté là qu’en visant le milieu professionnel), il y a des pistes à creuser.

Oui, ça fait beaucoup d’énergie pour pas forcément grand chose, et ça sent d’autant plus quand tu es payé pour je trouve. Quand tu le fais en amateur, c’est pour le plaisir de le faire, la pression du résultat est moindre — mon ancienne directrice m’a encore répété la dernière fois que je l’ai vue que je ne devais rien à personne et surtout pas à elle puisque que c’est seulement la passion (et mon ego, puis-je me permettre d’ajouter) qui me fait continuer. Et je confirme le fait qu’en amateur, tu peux plus aisément avoir de liberté de penser. Que j’envisage de travailler comme ça me permet d’envisager sérieusement de me plonger dans des sujets hors de “mon domaine”, et aussi tu ne dépends des orientations de recherche du centre dont tu fais partie, des modes, etc… Le seul soucis pourrait être de faire connaître tes travaux, le moyen principal étant toujours la soumission pour publication, ce qui implique de pouvoir y donner une forme qui soit acceptable selon les critères habituels (mais bon, dans ton cas, tu as la formation pour, le soucis de la forme concerne surtout les autodidactes).

Sir Na Kraïou a écrit :

Arcans a écrit :
aller chercher de l’autre côté de la bibliothèque
J’trouve pas que ça soit non plus incroyable en terme d’action et d’adrénaline, et j’ai rarement une grosse montée de stress en traversant une bibliothèque…
À la limite, quand j’dis « assis le cul sur une chaise », c’est plutôt symbolique. Par exemple, j’aime beaucoup être à la régulation, dans les gros postes de secours où ça bouge : tu gères tout, tu sais tout, t’as des gros moments de feu, et c’est un peu la panique partout. Pourtant, techniquement, tu passes la journée (ou la nuit…) assis sur une chaise.

La bibliothèque où je fais mes recherches est grande, et vu que je fais de l’Antiquité, je dois faire beaucoup d’aller-retour entre les sections d’histoire (2e étage) et classique (4e), principalement, mais aussi quelques salles annexes aussi, et parfois je suis en histoire et me rend compte que j’ai besoin d’un dico en classique où je me rends compte qu’il me faut une bibliographie en histoire qui me renvoie à un livre en classique, etc…, ça fait beaucoup de montée-descente dans les escaliers à force.

Plus sérieusement, c’est clair que ça vaut pas un bon entraînement, mais rien que le fait d’être debout, de marcher et de me dire que je vais à la chasse en devant suivre une piste d’indices et de références bibliographiques, ça me motive autrement plus que de me dire que je vais juste resté affaler sur ma chaise pendant deux heures à essayer de décrypter des dizaines de pages d’élucubrations mommseniennes en langue originale (par exemple).

Sinon, je conçois très bien le truc du stress assis sur une chaise, j’ai ça au boulot aussi parfois. Et finalement, j’aime bien en général (à l’exception des moments où je me retrouve face à une situation qui semble vraiment insoluble ou quand ça m’oblige à me contenter de faire un minimum syndical pour répondre à une demande car il y trop de choses à la fois pour me permettre de faire plus).

Na K' en vadrouille a écrit :

Sinon, pour préciser ça :
Na K' en vadrouille a écrit :
Puis en fait, même d'un point de vue strictement intellectuel, ça manque de défi.
J’trouve surtout que c’est « trop facile », du coup, c’est ennuyeux (et du coup, je n’arrive pas à m’y mettre… bon, bref… ), il n’y a pas de perspective de se lancer dans un truc compliqué à mort, où on va galérer. Évidemment, sur le long terme, c’est un travail considérable, mais au jour le jour, c’est petit (puis bon… « considérable », j’attends de voir : on m’avait présenté les concours comme un truc absolument épouvantablement prise de tête, comme le summum du défi et de la difficulté intellectuelle, or c’est clairement pas le souvenir que j’en ai). J’me souviens que quand j’avais des versions de latin en temps limité, il y avait un peu de ça : pendant deux heures, c’était à fond, sans lâcher l’affaire une seule seconde, sans avoir un seul petit morceau de cerveau occupé à fôlatrer, rêvasser, s’tourner les pouces. C’était intense, y avait vraiment un défi.

Perso, j’ai une métaphore à mon propos qui n’est pas que réaliste, mais vraie : je peux trébucher sur une brindille en essayant de passer au-dessus, mais à l’entraînement, plus tu mets haut une haie à bondir, meilleur est mon bon. Mon entraîneur me rappelle de temps en temps à l’ordre d’ailleurs “Hé, c’est pas parce qu’elles sont basses aujourd’hui que tu peux les passer n’importe comment ! Tu es prié de faire ça correctement !”.

Et c’est clair pour l’intensité, je préfère justement clairement mes périodes de recherche (cf. juste au-dessus), où je donne de la tête dans tous les sens que les moments où ça avance tout doucement, c’est chiant. Je détete la partie rédaction entre autre pour ça je crois. Je me souviens que quand j’écrivais mon mémoire, je me mettais sur les nerfs exprès, à coup de grande quantité de caféïne notamment, pour essayer de retrouver cette intensité nerveuse. (NB : méthode dont les résultats sont franchement mitigés.)

Na K' en vadrouille a écrit :

Arcans a écrit :
Il en reste quand même que n’est pas Howard Zinn, par exemple, qui veut. Dur dur de trouver quelque chose de révolutionnaires.
Puis le milieu universitaire ne pousse pas vraiment à sortir du chemin, je trouve. On glorifie bien les historiens qui le font, en cours, mais c’est limite comme pour les mettre sur un piédestal, comme une élite qu’il serait malvenu et prétentieux de vouloir imiter.

Je suis tout à fait d’accord. J’adore ma directrice justement parce qu’elle me laissait faire mon truc, sa seule condition était que je fasse quelque chose que je puisse soutenir de manière convaincante et j’étais bien content que les deux autres membres de mon jury soit justement du genre à apprécier quiconque qui n’hésite à défendre ses propres idées plutôt qu’à marcher gentiment dans les marques. Mais nombre de mes camarades avaient des directeurs beaucoup plus “invasif” (parfois plus par enthousiasme que par volonté de contrôle) dans leur piste de recherche, leur méthode, etc. ou on eu affaire à des membres de jury qui n’appréciait pas forcément les idées qui sortent un peu trop des chemins battus (même si je n’ai pas souvenir de personne ayant raté à cause de ça, tout au plus certains y ont peut-être perdu un grade).

Na K' en vadrouille a écrit :

Arcans a écrit :
Mais je ne le ressens que très rarement, et, dans mon cas particulier, je dirais que c’est lié au fait de souvent rester juste assis sur une chaise, car chez moi ce stress positif s’exprime surtout dans le besoin de bouger, d’agir. Lorsque je suis dans une phase de recherche bibliographique, je peux te retourner une bibliothèque en un après-midi, comprendre ce dont parle un article en le feuilletant et m’en souvenir, faire des liens rapides entre un truc que j’ai en main, la bibliographie, où trouver ça les nouvelles références que j’ai la main, quel outil de travail choper pour continuer, etc…
J’aime bien faire ça, avoir cette sensation, cette stimulation (qui est trop rare…), mais je ne trouve pas cela stressant, y a pas la sensation que tu dois réussir ça *maintenant*, sinon tu vas perdre, (te) faire mal, faire advenir une catastrophe, que c’est tout de suite ou jamais.

Nan, y’a pas cette pression de la deadline ou de l’échec, mais je fais un parallèle par exemple avec le moment où je suis dans la cage avec mon marteau. C’est pas à ce moment-là, quand je vais me placer dans le cercle, que j’ai les épaules basses, soupire en me disant “boarf, je me fais chier, j’ai pas envie d’être là”, pense totalement à autre chose, rêvasse, etc. ou bien quand ça arrive, en général le lancer qui suit ne ressemble à rien, mais alors rien du tout. Au contraire, y’a un truc à faire, tu te concentres, tu te mobilises mentalement pour faire bien, certains parlent même de s’énerver voire de se mettre en rogne. On peut voir ça comme une forme de stress je trouve. Et je retrouve bien plus cette sensation dans mes travaux quand je suis dans une période avec un minimum d’activité physique plutôt qu’en restant affalé sur ma chaise comme un gros sac devant des bouquins/photocopies ou, pire encore, mon pc.

Dernière modification par Arcans (Le 25/03/2016, à 01:00)

Arcans · Le 25/03/2016, à 00:56

toboggan a écrit :

Ouais, mais cliniquement le tableau me parait plus grave que d'habitude. Une sorte d'acutisation d'une forme chronique.
Ceci dit, si je remonte à mes jeunes années (genre chuis un vieux con mais ça c'est connu), je ne savais pas trop ce que je voulais faire et je me suis retrouvé là où je suis un peu par hasard, et surtout parce j'avais oublié de m'inscrire ailleurs. Bon, après je suis resté mais je n'avais clairement pas de vocation particulière au départ.

Ben ouais, ben désolé d’être encore jeune con se demandant que faire d’une vie qui ne ressemble pas à grand chose jusqu’à présent !

Si ça peut te rassurer, quand j’ai commencé ma formation de bibliothécaire, je visais BU ou centres de doc, pas du tout biblio publique. Mais finalement j’y trouve assez bien mon compte pour le moment.

Arcans · Le 25/03/2016, à 00:59

Mon repas de demain midi a fini de cuire, miam ! \o/

Sinon, pour les intéressés, il y a un triptique sur le terroir belge actuellement sur Arte7, c’est assez chouette.

Bon, faudrait songer à grmphfer, aussi.

inbox · Le 25/03/2016, à 01:11

N'nuit.

αjet · Le 25/03/2016, à 01:16

Bonne nuit les philosophes !

Dr Le Rouge · Le 25/03/2016, à 01:22

Plouf.

pierrecastor · Le 25/03/2016, à 04:09

Pylades · Le 25/03/2016, à 04:23

Putain, vous avez floodé comme des modeurs.

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