#4576 Le 26/06/2019, à 21:31
- moko138
Re : Le topic libre de vos photos
je vais essayer de faire une meilleure photo maintenant qu'on peut l'approcher
Et en #4575 :
Oh dis donc ! Il grandit vite !
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#4577 Le 29/06/2019, à 06:54
#4578 Le 29/06/2019, à 07:33
- moko138
Re : Le topic libre de vos photos
Voir de l'eau, ça fait du bien !
Ton gorille en #4575 me fascine...
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#4579 Le 29/06/2019, à 12:18
- Compte anonymisé
Re : Le topic libre de vos photos
Et pourquoi au juste ? Tu pourrais développer ?
#4580 Le 29/06/2019, à 13:07
- moko138
Re : Le topic libre de vos photos
Plus tard ; il fait trop chaud, là !
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#4581 Le 19/07/2019, à 09:10
- moko138
Re : Le topic libre de vos photos
Que serait un mois de juillet sans Tour de France ? (Bon, pas taper hein, ce topic n'est pas politique ! )
Ambiance Tour de France aujourd'hui (et demain) dans mon coin, d'abord avec le passage de l'inénarrable et interminable caravane.
http://pix.tdct.org/upload/img/1500571126.jpg
Pas de pub pour tant de sucre svp !http://pix.tdct.org/upload/img/1500571162.jpg
On récolte toujours ce que l'on sème mais pour ça il faut toujours commencer par semer !http://pix.tdct.org/upload/img/1500571328.jpg
Jouer comporte des risques !http://pix.tdct.org/upload/img/1500571372.jpg
Et un cornet d'énergie, un !http://pix.tdct.org/upload/img/1500571437.jpg
Arrosage d'eau (minérale ) gratuit !Bon, tout ça c'est bien joli mais les coureurs, ils sont où les coureurs ?
http://pix.tdct.org/upload/img/1500571514.jpg
Les voici enfin ! Ils défilent à une vitesse incroyable. Je me mets en mode rafale...Et le maillot jaune, il va passer devant moi le maillot jaune ? Ça fait deux heures que je poireaute en plein soleil ! Zut ! Il passe de l'autre côté du rond-point , aisément reconnaissable avec ce style un peu dégingandé, grandes guiboles qui moulinent, coudes écartés, tête qui dodeline... Je peste parce qu'il est trop loin mais je le « serre » quand même !
http://pix.tdct.org/upload/img/1500571688.jpg
Jeudi 20 juillet 2017 20H 01: à l'heure où je poste et après l'étape de l'Izoard où notre petit français Romain Bardet n'est pas arrivé à inverser la tendance tout à l'heure, voici le très probable vainqueur du Tour de France 2017 dimanche prochain : encore une fois, Christopher Froome.Demain matin, départ d'Embrun, mais tout l'organisation stationne au Plan D'Eau dès ce soir. Une séance d'autographes est prévue dès 8h30 demain matin et les coureurs seront alors plus accessibles, enfin j'espère : j'essaierai alors de réaliser de nouveaux instantanés les coureurs au repos. A moins que je ne me décide pour un autre projet ? Comme une bonne grasse matinée, par exemple !
« Le coureur a gagné, en se couchant, le but. »
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#4582 Le 19/07/2019, à 17:10
- Compte anonymisé
Re : Le topic libre de vos photos
Julian Alaphilippe vient de réaliser un exploit !
#4583 Le 21/07/2019, à 20:25
- inkey
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#4584 Le 22/07/2019, à 08:38
- jeange
Re : Le topic libre de vos photos
CLEVO W670SZQ SSD 480Go i3 Ram 12Go Ubuntu 22.04.4 et 24.04.1 LTS 64bit
Thinkpad X270 nvme 128Go i5 Ram 8Go Ubuntu 24.04 LTS 64bit et W10
Merci de donner les retours avec les balises < > et les allers avec les valises, et toujours pas de raton laveur.
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#4585 Le 25/07/2019, à 18:15
- Compte anonymisé
Re : Le topic libre de vos photos
Jeudi 25 juillet 2019 !
Aujourd’hui à Embrun départ de la 18 ième étape du Tour : ça va être chaud ! 3 cols "sympas" : Vars, Izoard et Galibier !
Je me lève de bonne heure pour moins souffrir de la chaleur et essayer de trouver les bons emplacements.
J’arrive au Plan d’Eau d’Embrun, lumière magnifique pour le moment et je ne résiste pas à la tentation d’une petite de "mon ami" : je l’ai « fait » comme on dit à de multiples reprises mais ce n’est pas avec la météo du jour que je me hasarderai, surtout qu’il m’aurait fallu me mettre en route bien plus tôt que ce matin. Je le nomme « mon ami » parce que dans les Hautes Alpes il y a clairement des sommets que j’aime parce que je m’y sens bien et d’autres que je n’aime pas et avec lesquels j’ai pu connaître des expériences pas top. C’est subjectif, je ne sais pas trop à quoi cela tient (exposition ? forme ? environnement géographique ? types de flore et de dénivelé ? etc etc ) : non, je ne sais pas mais c’est ainsi.
Mon ami le… (très facile à trouver n’est-ce pas ? )
Le départ fictif de l’étape aura lieu à 11h 25 mais dès 9 heures se mettent en place de nombreuses animations autour du grand kiosque officiel où les coureurs viendront signer leur départ entre 10 et 11 heures.
« Un bob Cochonou siou plaît Monsieur la Moustache ! »
La classe internationale en jaune !
Avant le passage de la fameuse caravane du Tour, un officiel distribue des bananes et m’en offre une (qui va me faire un bien fou un peu plus tard car j’ai oublié de prendre des barres énergétiques dans la précipitation ce matin)
Et une banane pour jackpot, une !
De nombreux petits cadeaux sont lancés à la volée mais il faut d’abord attirer l’attention des animateurs.
Bon c’est bien joli tout ça mais les coureurs ? Où sont les coureurs ? Des 176 au départ il en reste encore 158 qui se présentent dans le désordre à la signature entre 10 et 11 heures. Ils passent au ralenti devant nous, certains paraissent mal réveillés, mais je note au passage que beaucoup sont très jeunes et présentent des morphologies d’athlètes de haut niveau. C’est frappant quand on les voit de près. Les derniers à se présenter, juste avant 11 heures, sont les vedettes bien entendu.
Voici nos deux héros du moment sous les applaudissements du public
Thibault Pinot ! Allez Thibault !
et, au soir de cette étape difficile Embrun-Valloire, notre toujours maillot jaune - chapeau à lui - ! J’ai nommé…
... Julian Alaphilippe ! Allez Julian !
Il ne me reste plus qu’à me poster à un autre endroit pour saisir le peloton au moment du départ fictif. Ce n’est pas très spectaculaire mais je n’ai pas pu faire mieux et je ne suis quand même pas un drone. Le départ réel avait lieu quelques kilomètres plus loin. D’façon un départ n’est pas une arrivée : une arrivée peut-être spectaculaire mais un départ… Mé bon faut faire avec. Il y a 3 ou 4 ans nous avions eu ici un contre-la-montre et j’avais pu les saisir en altitude un par un et en plein effort. Mais là, bon, c’est ainsi et on ne va pas cracher dans la soupe.
11h25 : départ fictif de l’étape/ Bon courage les gars parce que ça va être dur !
On reconnaît à la tête du peloton le maillot jaune Julian Alaphilippe, le maillot vert Peter Sagan – un gars super sympa -du classement par points réservé aux sprinteurs et le maillot à pois rouges du meilleur grimpeur porté pour le moment par le belge Wellems.
Et on termine en essayant de se plonger…
That’s All Folks et vive le Tour !
Dernière modification par Compte anonymisé (Le 25/07/2019, à 18:24)
#4586 Le 25/07/2019, à 19:20
- moko138
Re : Le topic libre de vos photos
L'ouvrant au petit bonheur, je relis, ces jours-ci, "L'Ironie du sport", d'Antoine Blondin. Te dirai si je trouve un passage sur Embrun.
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#4587 Le 26/07/2019, à 05:05
- Compte anonymisé
Re : Le topic libre de vos photos
L'ouvrant au petit bonheur, je relis, ces jours-ci, "L'Ironie du sport", d'Antoine Blondin. Te dirai si je trouve un passage sur Embrun.
Bonne idée de lecture, je ne l'ai pas lu. Et comme, étés comme hivers, j'aime bien les récits et les réflexions sur le sport...
Pour en revenir à Embrun et le Tour, son histoire est récente : 6 départs d'étape depuis 1973 seulement = http://www.ledicodutour.com/villes_etap … embrun.htm
Gap a eu une histoire plus fournie : 19 arrivées d'étape et 18 départs depuis 1950. Là on remonte plus dans le temps. = http://www.ledicodutour.com/villes-etap … g/gap.html
Briançon aussi et encore plus ancienne, je suppose. Zut le lien ne fonctionne pas pour Briançon, j'ai erreur not found.
En tout cas, tu trouveras ici de quoi satisfaire ta curiosité sur les villes étapes du Tour de France depuis ses origines si ça t'intéresse : http://www.ledicodutour.com/villes-etap … tapes.html
Pour en revenir à l'étape d'hier, je l'ai suivie en direct à la télé après mon petit reportage au départ d'Embrun. J'ai été étonné de voir avec quelle apparente facilité les coureurs ont "avalé" le cols de Vars, le col de l'Izoard (un col mythique du Tour pour de nombreuses raisons dont les caractéristiques géographiques du lieu qui m'ont toujours fasciné) puis le Galibier. Tout cela en période caniculaire (même s'il faisait un petit moins chaud en altitude) .Bon là je parle des coureurs qui étaient aux avant-postes et qu'on met le plus en évidence. Pas ceux qui étaient à la peine et qu'on montre moins.
Edit : comme toi qui as des enthousiasmes de minot qui remontent à l'enfance, le Tour m'enthousiasme de cette sorte.
Mais je n'oublie pas qu'il est critiqué pour de nombreuses raisons : des clous de tapissier ont été trouvés et nettoyés avant l'arrivée sur Gap, son impact sur l'environnement est régulièrement mis en cause - et vu la logistique impressionnante qu'il génère y a de quoi - .
Je viens même d'entendre que des militantes allemandes (apparemment anti sexistes ) voulaient qu'on supprime la tradition des hôtesses qui font la bise aux porteurs des différents maillots jaunes, verts, blancs etc... à chaque arrivée.
Quant à l'intérêt sportif, il est vrai qu'il a été réduit à une peau de chagrin avec les périodes de domination contemporaines et récentes de US Portal (avec Armsrong banni depuis) et la Sky (avec Froom) qui l'ont littéralement étouffé.
Mais cette année enfin, sur le plan strictement sportif, on a un Tour exceptionnel et vraiment excitant. Parce qu'à deux jours de l'arrivée on ne peut toujours pas dire qui va l'emporter. Je dis "deux jours" parce que je ne compte pas l'étape de dimanche qui est une promenade de santé durant laquelle le porteur du maillot jaune sable le champagne avec ses équipiers en roulant vers Paris et n'est pas attaqué (c'est une tradition).
Tout va se jouer aujourd'hui vendredi ou, au plus tard demain samedi : deux terribles de montagnes encore... Et j'espère qu'enfin un français va l'emporter !
Dernière modification par Compte anonymisé (Le 26/07/2019, à 05:30)
#4588 Le 26/07/2019, à 06:47
- moko138
Re : Le topic libre de vos photos
Selon https://fr.wikipedia.org/wiki/Antoine_Blondin, c'est de 54 à 82 que Blondin a suivi le tour :
2001 : Tours de France : chroniques intégrales de L'Équipe, 1954-1982, la Table ronde, Paris. (ISBN 2-7103-2423-7) Édition établie et présentée par Stéphanie Rysman.
Pour l'instant, dans L'Ironie du sport, je n'ai rien retrouvé sur Embrun ni Gap, mais il y a :
au moins deux trois chroniques sur le Ventoux (1955 avec L. Bobet, 1967 - Simpson - et 1974) ;
un Briançon-Monaco (1974)... en vers ;
un pastiche de la marquise, mère de madame de Grignan (1955) ;
Serre-Chevalier (1975).
Dernière modification par moko138 (Le 26/07/2019, à 07:24)
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#4589 Le 26/07/2019, à 16:57
- moko138
Re : Le topic libre de vos photos
De Blondin, sur le tour : cf. ./viewtopic.php?pid=22128309#p22128309
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#4590 Le 28/07/2019, à 10:48
- Compte anonymisé
Re : Le topic libre de vos photos
Jour de pluie et de fraîcheur (enfin!) alors du temps de libre et l’envie d’exhumer un reportage argentique numérisé que je sors de derrière les fagots ! Et tant pis si je vais être bien envahissant !
DJIBOUTI
Djibouti désigne à la fois une ville, son port, et un tout petit territoire de 23.200 km2 situé dans la Corne de l'Afrique, précisément ici pour les moyens en géographie.
Crée et colonisé par la France, Djibouti choisit l'indépendance en 1977 et devient officiellement "République de Djibouti".
Voici donc quelques photos de ce jeune pays qui occupe une position de premier plan face au Golfe d'Aden : j'y ai été expatrié dans le cadre de la coopération française culturelle scientifique et technique et ce fut une expérience pas toujours facile mais assez marquante.
La République de Djibouti est bien en vedette dans cette suite photographique mais aussi une part d'Afrique éternelle, très probablement.
Quant à ma démarche, disons que - sans prétendre à l'exhaustivité ni à une impossible objectivité- j'ai quand même tenté de saisir ce qui m'a le plus frappé à la surface et en profondeur dans ce petit territoire avec le choix du noir et blanc qui m'a semblé permettre une approche à la fois plus réflexive et directe que la couleur.
1- On arrive…
Près des 4/5 de la population djiboutienne vit dans cette petite capitale/état. Le port de Djibouti fut la profonde raison d'exister de la ville. Il joue toujours un rôle essentiel dans l'économie du territoire.
2- Paysage de steppe
On arrive dans une région du monde au climat de type tropical et semi aride. Il fait très chaud à Djibouti : de mai à septembre les températures sont caniculaires et peuvent atteindre 45° durant les mois de juillet et août !
3- Lever de rideau... sur des réalités sociales, économiques (et ethniques aussi) très contrastées, nous aurons l'occasion de le constater.
4- Balbala, bidonville dans un faubourg de Djibouti
5- Camp de réfugiés à Ali Sabieh
Dans cette région de la Corne de l'Afrique éprouvée par de durs conflits (comme ceux de l'Ogaden entre l'Ethiopie et la Somalie en 1977 et1978 et de l'Erythrée entre l'Erythrée et l'Ethiopie de 1962 à 1991 et de 1998 à 2000), dès sa naissance en 1977, la République de Djibouti a voulu apparaître comme une "Terre d'accueil, d'échanges et de rencontres", selon une formule officielle. L'accueil de milliers de réfugiés d'Ogaden et d'Erythrée en fut la traduction concrète et déterminée, à un prix qu'une jeune République si fragile et si pauvre ne pouvait toutefois pas se permettre. Mais en présentant un profil si plein de bonne volonté aux organismes internationaux, Djibouti en a recueilli les fruits sous forme de dons, d'aides et de subventions en tous genres qui n'ont jamais cessé d'affluer depuis 1977.
Cette vue restera pour toujours ma photo souvenir perso "fétiche" de Djibouti, le genre de photo pour lequel tout photographe peut entretenir une certaine affection parce qu'elle est associée à un souvenir précis. C'est l'une des premières photos que j'ai faite de Djibouti, 24 heures après mon arrivée, alors que j'étais logé pour quelques nuits au dernier étage d'un vieil hôtel du centre-ville, dans une petite chambre riquiqui qui donnait sur les toits de la ville. Je n'oublierai jamais ces premiers jours et cette impression de grand dépaysement associée à une intense euphorie que j'ai ressentie alors.
7- L'architecture du centre-ville est de type "colonial" avec de nombreux édifices à arcades.
8- Choix de façades "époque Monfreid"
9- Autre choix de façades de la même époque
10- Angle de la place Mahamoud Harbi (ex-place Arthur Rimbaud)
11- Communauté française (environ 7000 personnes, essentiellement des familles de militaires) : sortie de messe pascale, cathédrale de Djibouti
12- Communauté française : départ en week-end pour les îles Moucha et Mascali
La communauté française vit dans un espace bien à elle (le Club nautique, l'ambassade, les jardins d'Ambouli, les plages de Doralé ou du plateau du Serpent...) avec des pratiques propres à elles, dont certaines obtiennent un petit succès auprès de quelques autochtones (comme le jogging et la pétanque...)
14- Gabode, cité de "coopérants"
15- La clôture (Gabode, cité de coopérants)
16- Quartier autochtone de la zone d'Ambouli inondée à la suite de pluies torrentielles. Le climat de Djibouti est certes très aride, les précipitations y sont rares mais même très brèves elles peuvent s'avérer très violentes, faire des victimes et causer de nombreux dégâts : en voici
un exemple en 2004.
17- Joyeux Noël (?) (vitrine dans le centre-ville)
18- Présence militaire française (ici un soldat de l'infanterie de marine)
Les forces françaises stationnées à Djibouti le sont en plein accord avec les autorités djiboutiennes (et même à leur demande depuis 1977). Elles comprennent environ 1900 militaires, dont 1400 permanents. Voici un état des lieux de leurs différentes missions .
Mais ce n'est pas tout : dans le cadre de la sécurisation du détroit de Bab-el-Mandeb (= "La porte des larmes") et de la lutte contre le terrorisme et la piraterie maritime en provenance des côtes somaliennes, les États-Unis entretiennent eux aussi une force militaire importante (1800 hommes environ). Les armées allemandes et japonaises ont elles-mêmes signé des accords avec les autorités djiboutiennes pour commencer à entretenir de petites installations militaires à Djibouti.
C'est dire l'importance géo stratégique capitale de Djibouti dans la Corne de l'Afrique pour certaines grandes puissances.
19- Soldats de la jeune (et très fragile) armée djiboutienne : les forces terrestres se composent de 3500 hommes. Armée très fragile parce qu'on peut aisément imaginer qu'en cas d'abandon de Djibouti par ses actuels alliés et pourvoyeurs de fonds occidentaux (dont la France en premier lieu), nul doute que ses forces militaires ne pèseraient pas lourd face au puissant voisin éthiopien qui a toujours rêvé d'un accès à la mer (raison essentielle pour laquelle l'Ethiopie a mené une longue et terrible guerre de 30 ans à son voisin érythréen, guerre qu'elle a
perdue en 1991.
Pour des informations plus détaillées sur cette armée nationale djiboutienne, c'est ici .
20- Vente de "salade" (le khat) sur la place publique
Le khat est un arbuste à feuilles non caduques appartenant à la famille des Célestracées. Il pousse très bien sur les pentes humides et tièdes d'Éthiopie, du Yémen et du Kenya, entre 1500 et 2500 m d'altitude environ. Ses feuilles contiennent une substance hallucinogène semblant dissiper les sentiments de faim et fatigue tout en produisant un sentiment d'exaltation mais pouvant créer un effet d'accoutumance -voire une toxicomanie- nuisible pour la santé (et nuisible pour l'économie du pays qui perd chaque jour plusieurs heures de travail). Le khat, acheminé régulièrement par avion spécial d'Éthiopie ou du Yémen, est en vente libre à Djibouti ; il est consommé pendant des heures à partir de chaque début d'après-midi, par la majorité des adultes djiboutiens (même les femmes s'y mettent) et fait l'objet d'un véritable trafic légal dans le territoire.
J'ai eu beaucoup de mal à faire ce genre de photo, les djiboutiens n'aimant guère se faire prendre dans ces moments particuliers, ce que l'on peut facilement comprendre. Mais n'étant pas touriste de passage et vivant sur place un certain temps, j'ai pu finalement y arriver en usant de patience et de diplomatie...
"Quand on broute, on se sent intelligent, la parole vient facilement, on connaît des choses qu'on ne connaissait pas, ça donne des idées, on peut discuter, on répond vite, on ne pense plus aux autres choses et puis les yeux sont grand ouverts et la vue est un peu brouillée comme par un voile. Tout se passe dans la tête et il y a cette sensation agréable que ça circule vite dans la tête et on pense à tellement de choses que la tête va peut-être éclater, on n'a pas sommeil, le sommeil ça devient inutile, on n'a pas envie de se coucher. On est très excité et on est content d'avoir des femmes : comme ça, on peut s'amuser et rire. Mais le khat est très mauvais pour faire l'amour. Après avoir brouté, on a besoin de sortir pour uriner et le sperme coule tout seul et après on n'a plus envie de la femme. Celui qui n'urine pas gade beaucoup de désir de faire l'amour mais il est impuissant : il gicle avant ou juste après être rentré, sans satisfaction, comme un tuyau. Si un jour l'avion d'Éthiopie est en retard, alors tu es sûr qu'il y a des milliers de Djiboutiens qui regardent le ciel."
(Cité par le Docteur J.Guedel dans le Bulletin de la Société d'Études de l'Afrique Orientale.)
Sous la présidence d'Hassan Gouled Aptidon (de1977 à1999) , une timide tentative d'interdiction de la consommation a vite tourné court, suscitant une immédiate levée de boucliers : trop de commerçants y trouvent leur compte et cette pratique est viscéralement ancrée dans les mœurs. Le khat est l'incontournable amortisseur de bien des crises économique et sociales à Djibouti ! La moindre rupture de stock peut provoquer de véritables émeutes.
22- La boule de khat dans la joue du consommateur
Les feuilles fraiches sont mâchées longuement et mélangées à la salive. Le consommateur de khat forme une grosse boule qu'il garde dans la bouche pendant plusieurs heures.
À Djibouti le taux de chômage atteint environ 59 % (!) Tout un petit peuple de jeunes vendeurs de journaux, de cigarettes, de cireurs de chaussures et d'astiqueurs de pare-brise s'active autour de la communauté des expatriés et des riches djiboutiens pour quelques pièces.
24- Café l'Europe, place Ménélik
Sans commentaires…
25- Café l'Europe
Encore une que j’ai prise à mes risques et périls…
La prostitution est une autre réalité sordide de Djibouti : elle représente le premier employeur possible pour beaucoup de jeunes djiboutiennes issues de l'exode rural, y compris de nombreuses mineures. C'est une triste réalité mais à bien des égards, pour beaucoup de militaires expatriés, Djibouti est un "bordel militaire de campagne". Les bars, les boîtes de nuit, les maisons closes transforment de nombreuses rues de la ville en bordel à ciel ouvert. Et le sida fait des ravages à Djibouti...
Un lien intéressant recueilli sur Facebook à propos de la prostitution à Djibouti.
27- Sur le vif/ Bar à filles : jeune prostituée éthiopienne
28- Le doyen des français de Djibouti à l’époque : ancien commerçant, il avait adopté la nationalité djiboutienne. C'était un fichu caractère, une authentique "figure"locale, haute en couleurs, mais très respectée des autochtones.
Autre réalité propre à Djibouti : la rivalité ethnique entre les deux principales composantes de sa population : les Afars (représentant environ 20% de la population) et les Issas (représentant environ 60 % de la population). Durant la période coloniale, la France a su habilement user de cette division pour mieux régner. À partir de l'indépendance du territoire en 1977, le Président Hassan Gouled Aptidon (lui-même Issa) a œuvré pour une politique de réconciliation nationale. N'empêche : un conflit inter-ethnique se produisit en 1991 entre le FRUD, à dominante afare et le pouvoir, à coloration fortement Issa. Durant mon séjour, je n'ai pas constaté qu'il y avait une haine à proprement parler ethnique entre ces deux communautés qui semblent plutôt vivre en bons termes dans la vie quotidienne. Je pense que la rivalité est plutôt d'essence politique et résulte des relations plus ou moins passionnelles que ces deux ethnies entretiennent avec le pouvoir en place,les Afars ( minoritaires démographiquement) se sentant généralement desservis par celui-ci.
31- À la gare de Djibouti : un peu d'électricité dans l'air...
32- Marchandes dans la rue des Mouches
33- Librairie islamique : 98% de la population autochtone pratique l'islam sunnite.
La pêche offre des ressources immenses à Djibouti mais elle est essentiellement artisanale faute de moyens (et faute de vocations aussi, les djiboutiens n'ayant pas particulièrement le pied marin). Il faut dire en plus que la population autochtone préfère la viande au poisson...
35- Boutre dans le port de Djibouti
36- Périmètre maraîcher du Mouloud
Faute de moyens, faute de vocations et vu la rigueur climatique du milieu, l'agriculture n'a pris qu'un timide essor. Des périmètres maraîchers et céréaliers sont en exploitation dans l'intérieur. Ils pourraient assurer à long terme (selon des estimations officielles très optimistes) l'autosuffisance alimentaire de la population.
37- Un exemple de réussite locale : jeune chef d'entreprise dans l'import-export. Le secteur tertiaire est prédominant dans l'économie djiboutienne et profite à une classe de djiboutiens débrouillards et actifs.
38- Le territoire urbain et périurbain est un vaste chantier
39- Rassemblement de femmes à l'occasion de l'inauguration d'une annexe du Rassemblement pour le Progrès (RPP) dans le secteur de Doralé
41- Sur la plage du Plateau du Serpent
42- Jeune trio sortant du bain
45- Nomades en ville
46- Région de Dikhil : sédentarisation progressive de population nomade
47- Pose type du nomade, bâton sur la nuque
48- Amitié
C'est une scène fréquente de l'Afrique éternelle : deux adultes se promenant simplement main dans la main.
49- "Tu seras un homme, mon fils !"
C’est une photo prise sur le vif qui incarne à mes yeux la transmission, le passage de relais entre générations qui fonctionne encore assez bien en Afrique (rurale surtout)
50- Anniversaire de la fête de l'indépendance
52- Jetée du palais présidentiel : bye Djibouti ! Il est temps de rentrer...mais je ne t'oublierai jamais !
POSTFACE
En juin 1977, la République de Djibouti (ex-Côte Française des Somalis, ex- Territoire Français des Afars et des Issas) accédait à l'indépendance sous les brocards de nombreux détracteurs -coriaces et nostalgiques de l'époque coloniale- qui crièrent à l'imposture et à la plaisanterie. Comment un territoire si petit, si démuni, seulement basé sur une ville portuaire et entouré de puissants voisins aux visées hégémoniques serait-il viable ?
Aujourd'hui, 35 ans plus tard, force est de reconnaître que leurs sombres prophéties ne se sont pas réalisées. Le développement du pays est bien engagé, le territoire est un chantier à ciel ouvert, pressé de s'accroître toujours plus, comme un jeune moteur s'emballant.
Pourtant, à bien des égards, Djibouti peut faire penser à une création fragile parce qu'artificielle et essentiellement voulue et dépendante de "l'extérieur". Djibouti est quasiment assisté par le monde occidental et les riches pays arabes pétroliers qui ont intérêt à ménager une zone de paix et de développement dans une région du monde particulièrement instable du continent africain : Djibouti peut donc apparaître comme une création géostratégique essentiellement dépendante des besoins de la France et de ses alliés. Dès lors que cet intérêt n'existerait plus, qu'adviendrait-il alors de ce territoire ? On peut légitimement se poser la question.
Le sentiment national ? La fierté nationale ? Ils paraissent manifestes chez tous ceux (hommes politiques, affairistes locaux...) qui privilégient le profil de "Terre d'accueil, d'échanges et de rencontres" et qui en empochent les juteux bénéfices en provenance de l'aide internationale et des investissements de l'étranger. Mais les fondements d'une véritable conscience et d'une authentique tradition collectives sont quand même très flous : l'artisanat local, par exemple, est quasiment inexistant à Djibouti.
Il y a aussi ces chocs éprouvés sur place.
Le choc de cette ville de garnison française et américaine, ville anachronique, ville-bastion : les présences militaires encombrent littéralement la vue et l'ouïe.
Le choc des contrastes aussi : derrière les boutiques d'opulents commerçants, derrière les vedettes de croisière, derrière les 4x4 rutilants des bourgeois autochtones et des expatriés, que voit-on ? Des milliers de sans-travail reconvertis en cireurs de chaussures, en vendeurs de journaux ou de cigarettes ou pickpockets, des centaines de prostituées excisées mimant le plaisir pour les jeunes militaires en quête de minables émotions tropicales qui titubent tard dans la nuit, dans les ruelles de ces quartiers à filles où des senteurs d'urine se mêlent aux effluves émanant des cageots de légumes.
Et puis tout ce peuple esclave du khat : Djibouti broutant dans l'après-midi moisit dans l'hébétude, c'est toute une cour des miracles qui végète là, à deux pas des blancs bungalows climatisés.
Un sentiment de malaise peut surgir alors : l'inégalité des revenus et des conditions de vie est effarante ici. L'enrichissement de quelques djiboutiens (dont quelques-uns cachent prudemment une double nationalité) a été foudroyant en quelques années. Et il est clair qu'une partie de l'argent "facile" distribué par la communauté internationale à la moindre inondation ou à la moindre sécheresse trop persistante a pu être parfois détourné en partie de sa destination finale...
À Djibouti donc, tout suit son cours "normal". Une pauvreté criante mais débrouillarde, ivre de khat, poursuit ses exercices de reptation au cœur d'un affairisme aisé et bedonnant, sous le Dieu-Soleil, fait pour tous.
De temps à autre pourtant, on croise une parole déplacée, un regard sombre, un geste trop violent : ils pourraient laisser augurer d'un futur où, au moindre réveil, au moindre faux-pas, à la moindre rupture du temps figé, tout ce qui aura été patiemment replâtré, colmaté, menacerait de s'effondrer soudainement à un niveau paroxystique.
Les temps ne sont peut-être pas si lointains où, la période de grâce prenant fin, les djiboutiens devront montrer par eux-mêmes qu'un si petit pays peut receler de grandes vertus et que leurs espoirs n'étaient pas un mirage. Le mirage galvanisant le pas de ces races de nomades, sandales sur la braise, bâton de pèlerin à la nuque, qui, après de longues et mystérieuses courses erratiques dans la fatalité blanche des déserts salés, fixaient sourdement au loin ces portes chamarrées, ces portes ouvertes sur la fable lumineuse de la Ville.
H.R ( juin 1988/septembre 2012)
P.S : Depuis que j'ai effectué ce reportage le vieux café "L'Europe" s'est embourgeoisé et est devenu aujourd'hui Hôtel Résidence de l'Europe, le doyen des français de Djibouti est bien loin de nous à présent, quant au jeune PDG de la photo 37, il doit être à la retraite en ce moment, avec un 4x4 de luxe bien moins rustique que celui de l'époque etc...etc.... Pourtant, bien des choses n'ont pas dû tellement changer là-bas. Quant aux textes, je les ai bien entendu actualisés à chaque fois que nécessaire.
Au fait, j'y pense : pour les curieux, pour les amoureux de la Corne de l'Afrique, je ne saurais que trop conseiller cet ouvrage de Jean-Claude Guillebaud illustré de photos de Raymond Depardon : La porte des larmes . Je viens de le relire avec un plaisir total : les deux auteurs partent de Djibouti justement, puis traversent toute l'Éthiopie et l'Érythrée et Jean-Claude Guillebaud raconte avec brio ce périple illustré par les photos de Raymond Depardon qui l'accompagne avec son Leica dans cette sorte d'odyssée.
En témoignage de reconnaissance pour ce chouette ouvrage, si ces deux oiseaux (si souvent migrateurs !) pouvaient m'entendre du haut de leur notoriété, je crois bien que c'est certainement à eux que j'aimerais dédier ce petit reportage si j'en avais l'occasion, en toute simplicité.
That’s All Folks
Dernière modification par Compte anonymisé (Le 28/07/2019, à 12:29)
#4591 Le 28/07/2019, à 15:30
- moko138
Re : Le topic libre de vos photos
35- Boutre dans le port de Djibouti
« Le boutre coule dans le confluent de la Garonne. »
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47- Pose type du nomade, bâton sur la nuque
À quoi sert un bâton aussi court ?
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#4592 Le 28/07/2019, à 15:40
- Compte anonymisé
Re : Le topic libre de vos photos
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47- Pose type du nomade, bâton sur la nuque
À quoi sert un bâton aussi court ?
Les hommes se promènent tête nue (la chevelure est preuve de virilité), portent un pagne et un poignard. Les sandales en peau de boeuf ou de chameau se composent de plusieurs semelles et protègent les pieds du marcheur. Leur forme serait inspirée des caractères de l'alphabet indien. Le bâton de berger passé sur les épaules sert à mener les bêtes, aide à la marche, se transforme en sac à dos.
Source très intéressante dont je conseille la lecture : https://www.petitfute.com/p117-djibouti … e-vie.html
#4593 Le 29/07/2019, à 05:55
- Compte anonymisé
Re : Le topic libre de vos photos
Félicitations au nouveau vainqueur du Tour . 22 à peine et plein d'espoirs ! Mais c'est aussi et surtout une belle, une très très belle personne, simple, authentique et aimante. Belles images émouvantes que celles le montrant étreignant longuement son père, son frère et sa fiancée, tous des gens très simples et authentiques vivant un rêve éveillé. Voilà, le Tour se termine et, comme chaque année, c'est un peu d'été qui se termine pour moi. Bien sûr j'aurais aimé qu'un français l'emporte surtout que là les planètes semblaient enfin s'être alignées enfin mais c'est pas grave : deux français l'ont animé de manière magistrale et, tout le monde s'accorde à le dire, ce Tour 2019 fut extraordinaire en émotions, en rebondissements et en beaux gestes sportifs. Et il y a longtemps, très longtemps qu'on n'avait pas vécu un Tour pareil.
#4594 Le 29/07/2019, à 06:50
- moko138
Re : Le topic libre de vos photos
Le bâton de berger passé sur les épaules sert à mener les bêtes, aide à la marche, se transforme en sac à dos.
Merci !
Dernière modification par moko138 (Le 29/07/2019, à 06:56)
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#4595 Le 29/07/2019, à 09:54
- Compte anonymisé
Re : Le topic libre de vos photos
https://www.petitfute.com/p117-djibouti/guide-touristique/c31821-mode-de-vie.html a écrit :Le bâton de berger passé sur les épaules sert à mener les bêtes, aide à la marche, se transforme en sac à dos.
Merci !
A ton service.
Edit : Djibouti m'a fasciné pour une autre raison à laquelle tu ne seras pas insensible, je crois. "L'homme aux semelles de vent" y est passé et a toujours entretenu un certain rapport avec ce lieu.
Aventuriers, grands reporters et contrebandiers échouent sur ce caillou de la mer Rouge.
A l'âge de 27 ans, Arthur Rimbaud devient négociant en Abyssinie. L'homme aux semelles de vent est aussi explorateur - avec des penchants de colonisateur. Il souhaite ouvrir une concession dans le port d'Obock, face au Yémen, et prodigue ses conseils à l'administration française: «En somme, la formation des caravanes peut s'effectuer à Djibouti, dès qu'il y aura quelque établissement pourvu de marchandises indigènes et quelque troupe armée. L'endroit jusqu'à présent est complètement désert. Il va sans dire qu'il doit y être laissé port franc si l'on veut faire concurrence à Zeilah.» (Lettre au directeur du Bosphore égyptien, août 1887).
Source : https://www.lexpress.fr/culture/livre/t … 13260.html
+
A Djibouti, Arthur Rimbaud c’est d’abord le nom de la plus grande place de la capitale. C’est aussi un emblème qui claque au vent, autrement dit le fanion du centre culturel français, anciennement CCFAR, actuellement IFAR (Institut français Arthur-Rimbaud). C’est enfin un mythe vivant, un peu comme de Gaulle à Brazzaville.
Ailleurs dans la Corne de l’Afrique, à Tadjourah, à Obock, à Aden ou au Harar, on vous parlera de son fantôme si vous tombez sur la bonne personne. Rimbaud est partout le même (prénommé Arthur) et souvent un autre, toujours taciturne, se voulant autochtone par attrait ou par nécessité, et se faisant appeler Abdallah.
Source : https://www.lemonde.fr/afrique/article/ … _3212.html
Dernière modification par Compte anonymisé (Le 29/07/2019, à 09:55)
#4596 Le 29/07/2019, à 10:31
- moko138
Re : Le topic libre de vos photos
Merci !
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#4597 Le 06/08/2019, à 03:56
- Compte anonymisé
Re : Le topic libre de vos photos
Un certain 6 août...
Photos du champignon atomique prises au sol par des photographes japonais (Musée du Mémorial de la Paix/ Hiroshima)
Nous connaissons tous les photos du champignon atomique prises ce jour-là par les pilotes américains depuis l'Enola Gay et les autres B-29 d'observation. Nous connaissons moins celles qui ont été prises au sol par des photographes japonais au même moment. D'après mes recherches, il y en aurait eu trois à savoir : Seizo Yamada qui se trouvait à environ 7 km au nord-est de Ground Zero, Yoshito Matsushige qui se trouvait, lui, à environ 3 km au sud de l'hypocentre et enfin Toshio Fukada (pas de renseignements sur sa position géographique ce jour-là)
Musée du Mémorial de la Paix/Hiroshima
« L'énergie née de la fission nucléaire se libère de trois façons : 35% sous la forme d'énergie thermique, 50% emporté par l'onde de choc et le souffle, et 15% émis sous forme de radiations nucléaires. Dès le premier millionième de seconde, l'énergie thermique est emportée dans un éclair de lumière blanche éblouissante par des rayons X qui transforment l'air en une boule de feu -d'environ un kilomètre de rayon et de plusieurs millions de degrés- planant quelques secondes sur Hiroshima, et par une onde thermique qui se propage à la vitesse de la lumière, brûlant tout sur son passage. Au sol, la température atteint plusieurs millions de degrés au point d'impact : dans un rayon d'un kilomètre, tout est littéralement réduit en cendres. Jusqu'à 4 kilomètres de l'hypocentre, bâtiments et humains prennent feu spontanément. Les personnes situées dans un rayon de 8 kilomètres souffrent de brûlures au 3ième degré. Accompagnée de vents d'une violence inouïe qui projettent les débris et entretiennent des tempêtes de feu, l'onde de choc réduit tout en poussières dans un rayon de 2 kilomètres. Sur les 90.000 bâtiments de la ville 62.000 sont entièrement détruits. Au cours des heures qui suivent, une pluie froide et noire composée de fines particules de carbone , d'eau et de débris commence à tomber. C'est le seul effet visible des radiations qui ne seront pas moins meurtrières. 75.000 personnes environ sont tuées sur le coup. 50.000 autres décèdent dans les semaines qui suivent... » (« Hiroshima Nagasaki » Roland Oberlé/ Sandrine Woelffel/ Noriyuki Aida)
Dôme de Genbaku, rescapé architectural de la bombe (Hiroshima)
6 août 1945 - 6 août 2019 : qui nous dit que nous en avons fini une fois pour toutes avec la bombe ?
Dernière modification par Compte anonymisé (Le 06/08/2019, à 03:58)
#4598 Le 07/08/2019, à 06:51
- Compte anonymisé
Re : Le topic libre de vos photos
CARNAVAL DES CULTURES BERLIN 2019
Première découverte de Berlin ! Et j’ai choisi cette période du Carnaval des Cultures comme réelle motivation photographique appréciant en général tout ce qui est festif, varié et coloré.
Ce carnaval est fêté à Berlin tous les ans depuis 1966 durant plusieurs jours, pendant le week-end de la Pentecôte, avec un marché d’environ 300 étals attirant les visiteurs pour de multiples tentations culinaires, artistiques et artisanales mais bien plus encore car on y assiste à de nombreuses représentations musicales et théâtrales. Et puis le bouquet, la cerise sur le gâteau c’est le défilé mémorable du dimanche réunissant des dizaines de troupes et d’ artistes professionnels ou amateurs regroupant toutes les communautés de la ville, le tout dans une profusion de sons, de couleurs, de rythmes et une ambiance fort festive et bon enfant.
Venant un peu exprès pour cela – mais pas que quand même - j’appréhendais une chose : la météo bien sûr qui pouvait tout gâcher.
Dieu merci, durant les trois jours de la fête nous avons eu droit à un superbe beau temps avec du soleil et de la chaleur faisant éclater les couleurs et les costumes : donc feu vert pour les photos !
(à suivre : j'essaierai de mettre une nouvelle photo chaque jour)
une... ou deux ! Et comme on dit que jamais deux sans trois... Mais jamais plus de quatre à la fois !
Dernière modification par Compte anonymisé (Le 11/08/2019, à 05:38)
#4599 Le 08/08/2019, à 08:03
#4600 Le 08/08/2019, à 18:29
- inkey
Re : Le topic libre de vos photos
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