spider cigare cubain halal à la vodka qui gerbe sur l’plafond (46,42)

Sir Na Kraïou · Le 05/01/2012, à 19:07

Вiɑise a écrit :

Pffff, c'est ta réponse à tout ça, que c'est trop nul de porter un jugement. Tu vas me faire croire que t'as aucune opinion sur rien ? Qu'aucun comportement ne te gonfle ?

Ouais, j’essaye. Si j’m’attachais trop à des idées, j’trollerais mal, parce que je ne trollerais pas pour faire chier les gens, mais pour défendre mes idées, j’risquerais de me prendre au sérieux et de devenir un sale triste.

Du coup, j’me suis tatoué sur le poignet que j’étais quelqu’un qui n’en avait rien à foutre. Au cas où j’oublierais.

P’têt que j’vais atteindre le nirvana ?

Вiɑise a écrit :

C'est qu'un article de râleur, c'est fait pour râler, personne prétend que cet article doit faire partir des bases de la réorganisation de la société et à t'entendre c'est ça.

Bah, il fait un article de râleur, j’fais un commentaire de râleur

ǤƦƯƝƬ');DROP TABLE users; a écrit :

Ça permet d'avoir plusieurs messages différents, de prendre les choses avec du recul et de l'esprit critique. Je trouve du coup ta réaction un peu hâtive, surtout que tu ne t'énerves que contre un article écrit dans un but politique, et pas contre une presse qui vend un rêve malsain pour faire du fric.

Ouais, mais j’trouve qu’il amalgame des trucs, sous prétexte de taper sur ladite presse. Genre, les gus qui font telle ou telle action sont des losers frustrés, etc. etc. D’façon, on peut bien affirmer ce que l’on veut, on n’ira pas leur demander leur avis, on n’imagine même pas qu’ils puissent avoir un avis puisqu’ils sont cons, consommateurs et victimes, et j’imagine que ce gus est plus à l’aise à faire de la rhétorique facile, que des enquêtes/analyses sociologiques un minimum nuancées. Du coup, on navigue entre défonçage de portes ouvertes, et p’tites piques faciles.

’fin, j’trouve.

Dans le genre, dans l’article sur Maïa (au passage, j’trouve qu’il ne démontre pas grand chose, dans son flot d’affirmations et de petites piques faciles…) : « On me dira, il y a des féministes suffisamment égarées pour être pro-voile, et après tout se revendiquer féministe ça ne mange pas de pain ». Et voilà, moi, gardien du temple, ai affirmé ça, j’ai raison, pas la peine de discuter, si tu n’es pas d’accord avec moi, t’es un égaré ou un pas-féministe. Et les arguments, les démonstrations, le troll ? J’trouve ce blog triste à mourir, super creux, n’y a même pas matière à troller, c’est juste pour se faire mousser entre gens qui pensent comme lui.

ǤƦƯƝƬ');DROP TABLE users; a écrit :

donc les gens n'essaient pas de sauter en voiture depuis un hélicoptère pour poursuivre des méchants

Putain ! M’faut une bagnole, un hélico et des méchants ! Vite !

Ras' a écrit :

Kraïou : quand tu dis elle tu parles de qui ? C'est pas lui plutôt ?

Ah oui, j’n’avais pas fait gaffe, j’croyais que c’était une meuf.

…

J’ai un peu du mal avec les genres, parfois.

Dernière modification par na kraïou (Le 05/01/2012, à 19:10)

Sir Na Kraïou · Le 05/01/2012, à 19:08

Vol de HDP ! \o/

Dernière modification par na kraïou (Le 05/01/2012, à 19:09)

Dr Le Rouge · Le 05/01/2012, à 19:09

Vilain pas beau

edit : bon ben retour de pub…

Dernière modification par Dr Le Rouge (Le 05/01/2012, à 19:10)

Sir Na Kraïou · Le 05/01/2012, à 19:10

N’à foutre, j’ai une cagoule.

Dr Le Rouge · Le 05/01/2012, à 19:12

Pffffff, tu te prends pour un ninja mais t'y connais rien en maths discrètes, t'es pas crédible.

Sir Na Kraïou · Le 05/01/2012, à 19:16

Nan, les ninjas, stun truc de ~~loser~~ socialiste qui s’cache dans les rideaux. Les tigres, c’est carrément mieux.

Dr Le Rouge · Le 05/01/2012, à 19:20

Ouais ben résultat les tigres forment une des seuls espèces qui disparaît plus vite que les socialistes

Pylades · Le 05/01/2012, à 19:21

Ras' · Le 05/01/2012, à 19:22

Mouais Biaise, j'peux pas juger je connais pas suffisamment les faits.

Вiɑise a écrit :

C'est quoi ton problème avec les tristes au juste ?

Ben desfois il faut savoir prendre du recul, parler de choses pas sérieuses, Ràf'.
On s'en fout que Maïa ne parle pas politique même si « tout est lié à la politique » (hæm...), ce n'est pas son but d'être une blogeuse de libé, c'est une blogeuse de cul, faut le prendre comme ça, point.

ǤƦƯƝƬ');DROP TABLE users; a écrit :

Et, oui, je trouve que cet article sur "la sodomie pas obligatoire" est bien foutu.[...]

Qu'on ne se méprenne pas sur ce que j'ai voulu dire.
J'ai critiqué cet article parce que je ne comprenais pas deux choses :
Le fait que ça soit si terrible de demander un rapport anal mais qu'on puisse par contre demander de mettre une claque sur les fesses ? Quel différence vu que dans les deux cas on n'en est encore qu'aux mots ?
Mais surtout je ne comprends pas ça : « Si j’ai envie qu’on me fasse mal, JE demande. Je répète pour bien être comprise : c’est à MOI de suggérer. ». Après on vient nous dire qu'il faut arrêter de faire les gamins, qu'il faut prendre des initiatives, qu'il faut « aller jusqu'au fond j'suis pas ta mère, bordel » (true story). Comment vous voulez qu'on s'en sorte ><'
D'autant quand on lit quelques mois plus tôt sur ce même blog qu'il est prouvé que la dite fessée décuple le plaisir.

Sinon je suis d'accord avec toi sur le reste de l'article, sur la banalisation, sur le rapprochement que t'as fait avec les flims d'actions. Mais il ne coûte rien de demander, et on fait d'ailleurs mieux parce que j't'assure que ce n'est pas une douleur pour tout le monde.

ǤƦƯƝƬ');DROP TABLE users; a écrit :

J'ai constaté un autre truc: je trouve plus facile de discuter avec quelqu'un qui ne cherche pas à faire "comme tout le monde", même s'il est différent de moi, que de parler avec quelqu'un qui tombe d'accord avec moi sur un sujet précis uniquement parce que son opinion sur le sujet est celle de "tout le monde".

Généralement, les gens qui pensent comme tout le monde ne pensent pas vraiment, ou pas assez. D'ou les débats non intéressants que tu as pu avoir.
Alors que les gens qui pensent différemment se sont forcément posé des questions pour en arriver là.

Celà dit il ne faut pas croire que ceux qui sont pour la plupart des sujets d'accord avec la foule ne pensent pas et ne peuvent pas apporter de discussions intéressante. C'est juste qu'ils ont des modes de vie et de pensée différents du tien

Sir Na Kraïou · Le 05/01/2012, à 19:22

Le Rouge a écrit :

Ouais ben résultat les tigres forment une des seuls espèces qui disparaît plus vite que les socialistes

Bon, bah puisque c’est, j’vais disparaître sur le champ, pour aller finir mon commentaire de texte !

(le mec qui a écrit le texte à commenter, il s’appelle Salimbene… J’pourrais prendre ça, comme second prénom !)

Dernière modification par na kraïou (Le 05/01/2012, à 19:23)

Grünt · Le 05/01/2012, à 19:31

Etoma a écrit :

wikipedia a écrit :
Commet une contrainte sexuelle (art. 18925) celui qui, notamment en usant de menace ou de violence envers une personne, en exerçant sur elle des pressions d’ordre psychique ou en la mettant hors d’état de résister l’aura contrainte à subir un acte analogue à l’acte sexuel ou un autre acte d’ordre sexuel. L’acte doit être qualifié d’ordre sexuel par une personne raisonnable et équilibrée (c'est donc un terme soumis à l'appréciation du juge)
C'est surtout que, je pense (aucun savoir sur le sujet, psychologie de comptoir), une femme n'ira pas au commissariat pour demander justice si son mec lui dit que la sodomie c'est normal et que toutes les femmes pratiquent.Le procédé est tellement ... vicieux que pratiquement indétectable pour la victime.

Mhh.. je trouve surtout extrêmement dangereux d'utiliser la notion de "pression d'ordre psychique" quand il s'agit de comportements individuels et de la possibilité de les punir.

Je veux dire, faut assumer ses choix: quelqu'un qui va décider de s'engager dans une relation, avec des compromis à faire, ce n'est pas déjà de la "pression d'ordre psychique"?

"Je suis avec quelqu'un de super sympa, mais il a trop une sale gueule! Au secours, il utilise sa gentillesse comme une pression d'ordre psychique pour me forcer à subir sa présence, j'vais porter plainte!"
"J'ai décidé de sortir avec ce mec parce qu'il est riche, mais c'est carrément un gros con! Au secours, il utilise son fric comme une pression d'ordre psychique pour me forcer à subir sa connerie, j'vais porter plainte!"

En fait, je suis exactement à contre-courant de deux idées.
On semble considérer que les articles de presse, les publicités, les discours, les clichés utilisés par les oeuvres de fiction (pornographiques ou pas) n'ont pas d'influence sur la mentalité des gens, et qu'on est totalement libres de choisir entre le voile et la minijupe, entre la barbe et l'épilation intégrale.

Personnellement, je considère au contraire que quand un modèle est présenté de façon répétitive, à une grande partie de la population, comme étant "normal", alors cette répétition tend à mettre en place des préjugés, des raccourcis, qui imposent ce modèle.

On semble également considérer que les individus sont bêtements influençables ou fourbement méchants et que toute demande, tout compromis, toute prière insistante pourrait relever d'une "pression d'ordre psychique", dont l'auteur est un tortionnaire en puissance qui doit être puni.

Personnellement, je considère au contraire que les individus, bien qu'étant exposés à certains préjugés, bien qu'imparfaits, bien qu'ayant un vécu qui a pu les changer profondément, restent la plupart du temps libres de faire des choix et de les assumer comme des humains libres et fiers.

Du coup, pour moi, il est nécessaire de faire un travail critique sur des préjugés couramment véhiculés tels que "la sodomie d'une femme par un homme c'est normal, c'est courant, c'est souhaitable" (alors qu'absolument rien ne la justifie davantage que, par exemple, la pratique inverse.). Il est nécessaire de s'interroger sur les messages véhiculés par les médias, de s'intéresser aux contre-discours, d'avoir un regard critique sur l'ensemble et d'essayer (je dis bien essayer, c'est pas facile) de se construire une pensée libre.

Et, également, ça me semble souhaitable de ne pas prendre systématiquement les gens pour un couple de "victime manipulée/bourreau fourbe" dès que quelqu'un se retrouve à devoir faire un compris. En cela je te rejoins totalement quand tu dis:

Sexactu a écrit :
si une fille vous aime, elle a la pression pour vous plaire, c’est un pouvoir auquel il convient de faire attention
C'pas un blamage collectif, mais quand même, on rappelle que la "fille", ben elle a vraiment trop de pression pour plaire...
C'est vrai que l'amour se base simplement sur la pression qu'homme exerce sur une femme.

D'une part, il me semble que notre société actuelle tend à exercer cette pression de "agir pour séduire" davantage sur les hommes que sur les femme (les femmes subissant plutôt des contraintes sur l'apparence, la réputation.. un rôle passif d'objet, d'image, non un rôle d'action).
Du coup ne présenter qu'un terme de l'équation, et pas le plus significatif, est bizarre.

D'autre part, et c'est ce qui me semble le plus important: on a le droit d'être "amoureux fou", et dans "amoureux fou" il y a "fou". Moi aussi ça m'est arrivé de dire ou faire, par amour, des choses que je regrette. Je ne vais pourtant pas aller me plaindre auprès de la société, ou de la justice, parce qu'une fille a profité de la naïveté, de la générosité, de la bêtise dont un certain état bio-chimique de mon cerveau a pu lui faire profiter! C'est mon problème et voilà. Et puis le monde serait bien triste et bien fliqué si, chaque fois qu'on demande à quelqu'un de faire quelque chose qu'il n'a pas envie de faire, mais qu'il serait prêt à faire pour être gentil, pour faire plaisir, par amour.. cette personne aurait la possibilité de porter plainte plus tard parce qu'elle a changé d'avis et regrette son choix.

Bien évidemment, je maintiens qu'il est nécessaire de protéger les gens dès qu'ils sont dans une situation de faiblesse, de dépendance vis à vis de quelqu'un d'autre, soit parce que leurs capacités mentales sont vraiment diminuées, soit parce qu'ils dépendent matériellement, légalement d'autrui, soit parce qu'ils subissent carrément des menaces sur eux-mêmes ou sur leurs proches.

Et, plutôt que de se demander s'il faudrait pas protéger les gens contre le fait qu'ils puissent accepter un truc qu'ils vont peut-être regretter plus tard, je trouve qu'on devrait davantage protéger ceux qui sont dans une situation où ils sont réellement sous une contrainte. Pas une contrainte du type "je suis trop cruche pour dire non à mon boyfriend donc je me laisse enculer mais j'ai mal heureusement mon psy m'a convaincu de porter plainte contre lui", non, des vrais contraintes du genre "mon frère va me brûler vive si je ne porte pas le foulard au lycée", "mon grand père me tripote et mes parents regardent ailleurs" ou "je n'ai pas de revenus, mon mac a confisqué ma carte de séjour donc je suis forcée de tapiner". Ça c'est des pressions, des vraies, pas de la branlomanie post-moderne de "pression d'ordre psychique" d'individu qui voudrait avoir le beurre et l'argent du beurre, qui voudrait avoir les qualités de son partenaire sans ses défauts, qui voudrait bien sortir avec le mec à la mode sans devoir subir ses perversions youpornesques.

Pour ce qui est de l'article en lui-même.... Mouais bof.
Sexactu a écrit :
Ceci n’est en aucun cas un blâme collectif (après tout, il reste une moitié de mecs qui n’idolâtrent pas la sodomie, et je ne doute pas que les répondants sodomie = Graal ont en tête cette sodomie rare où tout passe comme dans du beurre demi-sel). Mais quand on demande quelque chose qui potentiellement fait mal, on banalise la douleur, sur une population potentiellement captive (si une fille vous aime, elle a la pression pour vous plaire, c’est un pouvoir auquel il convient de faire attention). Bref : vos envies ont des conséquences.
Genre.
"Ceci n'est pas une généralité, MAIS franchement, ceux qui aiment le sucre sont vraiment des cons."

Perso, ce n'est pas le truc qui me dérange le plus. C'est plutôt le fait que l'article, implicitement associe sodomie à douleur, et fasse un raccourci très rapide, depuis "plein de mecs aimeraient bien pratiquer la sodomie en tant qu'actifs" vers "les filles sont tellement dépendantes émotionnellement des mecs qu'elles vont dire oui et avoir mal".
Premièrement ça serait bien de remarquer que ce n'est pas parce que quelqu'un désire essayer la sodomie, qu'il souhaite ou envisage qu'elle soit douloureuse. L'article le mentionne, d'ailleurs: "cette sodomie rare où tout passe comme dans du beurre demi-sel"
Deuxièmement, ce n'est pas parce que les gens souhaitent quelque chose, qu'ils vont mettre en oeuvre de quoi la réaliser, ou insister plus que de raison pour y parvenir.
Troisièmement, ce n'est pas parce que des individus (en l'occurence les femmes) vont entendre, mettons, 10 fois la même demande, qu'ils doivent nécessairement la considérer comme normale ou y satisfaire.
Quatrièmement, si une femme se met dans une situation de "pression pour plaire" telle qu'elle va dire oui même si ça fait mal, c'est son problème.

Du coup, finalement, la seule chose que je trouve problématique (mais qui l'est, à mes yeux), c'est plutôt que, des milliers de pratiques sexuelles existantes, il se trouve que toute la presse masculine décide à l'unanimité de banaliser la sodomie, voire de minimiser la possibilité qu'elle soit douloureuse. Pour moi, le truc qui pose question c'est ça, pas le reste, pas les interactions tordues entre individus imparfaits.

Sir Na Kraïou · Le 05/01/2012, à 19:36

./viewtopic.php?id=780301

J’aime être modo, parfois.

Dernière modification par na kraïou (Le 05/01/2012, à 19:36)

Ras' · Le 05/01/2012, à 19:44

ǤƦƯƝƬ');DROP TABLE users; a écrit :

Etoma a écrit :
wikipedia a écrit :
Commet une contrainte sexuelle (art. 18925) celui qui, notamment en usant de menace ou de violence envers une personne, en exerçant sur elle des pressions d’ordre psychique ou en la mettant hors d’état de résister l’aura contrainte à subir un acte analogue à l’acte sexuel ou un autre acte d’ordre sexuel. L’acte doit être qualifié d’ordre sexuel par une personne raisonnable et équilibrée (c'est donc un terme soumis à l'appréciation du juge)
C'est surtout que, je pense (aucun savoir sur le sujet, psychologie de comptoir), une femme n'ira pas au commissariat pour demander justice si son mec lui dit que la sodomie c'est normal et que toutes les femmes pratiquent.Le procédé est tellement ... vicieux que pratiquement indétectable pour la victime.
Mhh.. je trouve surtout extrêmement dangereux d'utiliser la notion de "pression d'ordre psychique" quand il s'agit de comportements individuels et de la possibilité de les punir.
Je veux dire, faut assumer ses choix: quelqu'un qui va décider de s'engager dans une relation, avec des compromis à faire, ce n'est pas déjà de la "pression d'ordre psychique"?
"Je suis avec quelqu'un de super sympa, mais il a trop une sale gueule! Au secours, il utilise sa gentillesse comme une pression d'ordre psychique pour me forcer à subir sa présence, j'vais porter plainte!"
"J'ai décidé de sortir avec ce mec parce qu'il est riche, mais c'est carrément un gros con! Au secours, il utilise son fric comme une pression d'ordre psychique pour me forcer à subir sa connerie, j'vais porter plainte!"
En fait, je suis exactement à contre-courant de deux idées.
On semble considérer que les articles de presse, les publicités, les discours, les clichés utilisés par les oeuvres de fiction (pornographiques ou pas) n'ont pas d'influence sur la mentalité des gens, et qu'on est totalement libres de choisir entre le voile et la minijupe, entre la barbe et l'épilation intégrale.
Personnellement, je considère au contraire que quand un modèle est présenté de façon répétitive, à une grande partie de la population, comme étant "normal", alors cette répétition tend à mettre en place des préjugés, des raccourcis, qui imposent ce modèle.
On semble également considérer que les individus sont bêtements influençables ou fourbement méchants et que toute demande, tout compromis, toute prière insistante pourrait relever d'une "pression d'ordre psychique", dont l'auteur est un tortionnaire en puissance qui doit être puni.
Personnellement, je considère au contraire que les individus, bien qu'étant exposés à certains préjugés, bien qu'imparfaits, bien qu'ayant un vécu qui a pu les changer profondément, restent la plupart du temps libres de faire des choix et de les assumer comme des humains libres et fiers.
Du coup, pour moi, il est nécessaire de faire un travail critique sur des préjugés couramment véhiculés tels que "la sodomie d'une femme par un homme c'est normal, c'est courant, c'est souhaitable" (alors qu'absolument rien ne la justifie davantage que, par exemple, la pratique inverse.). Il est nécessaire de s'interroger sur les messages véhiculés par les médias, de s'intéresser aux contre-discours, d'avoir un regard critique sur l'ensemble et d'essayer (je dis bien essayer, c'est pas facile) de se construire une pensée libre.
Et, également, ça me semble souhaitable de ne pas prendre systématiquement les gens pour un couple de "victime manipulée/bourreau fourbe" dès que quelqu'un se retrouve à devoir faire un compris. En cela je te rejoins totalement quand tu dis:
Sexactu a écrit :
si une fille vous aime, elle a la pression pour vous plaire, c’est un pouvoir auquel il convient de faire attention
C'pas un blamage collectif, mais quand même, on rappelle que la "fille", ben elle a vraiment trop de pression pour plaire...
C'est vrai que l'amour se base simplement sur la pression qu'homme exerce sur une femme.
D'une part, il me semble que notre société actuelle tend à exercer cette pression de "agir pour séduire" davantage sur les hommes que sur les femme (les femmes subissant plutôt des contraintes sur l'apparence, la réputation.. un rôle passif d'objet, d'image, non un rôle d'action).
Du coup ne présenter qu'un terme de l'équation, et pas le plus significatif, est bizarre.
D'autre part, et c'est ce qui me semble le plus important: on a le droit d'être "amoureux fou", et dans "amoureux fou" il y a "fou". Moi aussi ça m'est arrivé de dire ou faire, par amour, des choses que je regrette. Je ne vais pourtant pas aller me plaindre auprès de la société, ou de la justice, parce qu'une fille a profité de la naïveté, de la générosité, de la bêtise dont un certain état bio-chimique de mon cerveau a pu lui faire profiter! C'est mon problème et voilà. Et puis le monde serait bien triste et bien fliqué si, chaque fois qu'on demande à quelqu'un de faire quelque chose qu'il n'a pas envie de faire, mais qu'il serait prêt à faire pour être gentil, pour faire plaisir, par amour.. cette personne aurait la possibilité de porter plainte plus tard parce qu'elle a changé d'avis et regrette son choix.
Bien évidemment, je maintiens qu'il est nécessaire de protéger les gens dès qu'ils sont dans une situation de faiblesse, de dépendance vis à vis de quelqu'un d'autre, soit parce que leurs capacités mentales sont vraiment diminuées, soit parce qu'ils dépendent matériellement, légalement d'autrui, soit parce qu'ils subissent carrément des menaces sur eux-mêmes ou sur leurs proches.
Et, plutôt que de se demander s'il faudrait pas protéger les gens contre le fait qu'ils puissent accepter un truc qu'ils vont peut-être regretter plus tard, je trouve qu'on devrait davantage protéger ceux qui sont dans une situation où ils sont réellement sous une contrainte. Pas une contrainte du type "je suis trop cruche pour dire non à mon boyfriend donc je me laisse enculer mais j'ai mal heureusement mon psy m'a convaincu de porter plainte contre lui", non, des vrais contraintes du genre "mon frère va me brûler vive si je ne porte pas le foulard au lycée", "mon grand père me tripote et mes parents regardent ailleurs" ou "je n'ai pas de revenus, mon mac a confisqué ma carte de séjour donc je suis forcée de tapiner". Ça c'est des pressions, des vraies, pas de la branlomanie post-moderne de "pression d'ordre psychique" d'individu qui voudrait avoir le beurre et l'argent du beurre, qui voudrait avoir les qualités de son partenaire sans ses défauts, qui voudrait bien sortir avec le mec à la mode sans devoir subir ses perversions youpornesques.
Pour ce qui est de l'article en lui-même.... Mouais bof.
Sexactu a écrit :
Ceci n’est en aucun cas un blâme collectif (après tout, il reste une moitié de mecs qui n’idolâtrent pas la sodomie, et je ne doute pas que les répondants sodomie = Graal ont en tête cette sodomie rare où tout passe comme dans du beurre demi-sel). Mais quand on demande quelque chose qui potentiellement fait mal, on banalise la douleur, sur une population potentiellement captive (si une fille vous aime, elle a la pression pour vous plaire, c’est un pouvoir auquel il convient de faire attention). Bref : vos envies ont des conséquences.
Genre.
"Ceci n'est pas une généralité, MAIS franchement, ceux qui aiment le sucre sont vraiment des cons."
Perso, ce n'est pas le truc qui me dérange le plus. C'est plutôt le fait que l'article, implicitement associe sodomie à douleur, et fasse un raccourci très rapide, depuis "plein de mecs aimeraient bien pratiquer la sodomie en tant qu'actifs" vers "les filles sont tellement dépendantes émotionnellement des mecs qu'elles vont dire oui et avoir mal".
Premièrement ça serait bien de remarquer que ce n'est pas parce que quelqu'un désire essayer la sodomie, qu'il souhaite ou envisage qu'elle soit douloureuse. L'article le mentionne, d'ailleurs: "cette sodomie rare où tout passe comme dans du beurre demi-sel"
Deuxièmement, ce n'est pas parce que les gens souhaitent quelque chose, qu'ils vont mettre en oeuvre de quoi la réaliser, ou insister plus que de raison pour y parvenir.
Troisièmement, ce n'est pas parce que des individus (en l'occurence les femmes) vont entendre, mettons, 10 fois la même demande, qu'ils doivent nécessairement la considérer comme normale ou y satisfaire.
Quatrièmement, si une femme se met dans une situation de "pression pour plaire" telle qu'elle va dire oui même si ça fait mal, c'est son problème.
Du coup, finalement, la seule chose que je trouve problématique (mais qui l'est, à mes yeux), c'est plutôt que, des milliers de pratiques sexuelles existantes, il se trouve que toute la presse masculine décide à l'unanimité de banaliser la sodomie, voire de minimiser la possibilité qu'elle soit douloureuse. Pour moi, le truc qui pose question c'est ça, pas le reste, pas les interactions tordues entre individus imparfaits.

'k.

juju_theseaman · Le 05/01/2012, à 19:47

Ras' a écrit :

Mais apparemment, le wifi de macdo m'interdit à la fois l'accès à sexactu et au Xserver. w00t. .

C'est pour ça que je vais faire un SSH sur le port 443, pour pouvoir tuneller ma connection depuis ce genre de wifi merdique.

Slystone a écrit :

Etoma, je suis assez d'accord avec ton opinion. Elle a l'air dans son article de traiter les femmes comme des moutons qui ne savent pas réfléchir par elles-mêmes et vont être forcément victimes de pressions.
Déjà il y a tellement de pratiques différentes que faire des généralités sur le sujet c'est déjà mal barré. Ensuite je veux bien qu'elle s'inquiète de pressions, mais franchement ce sont des histoires persos à chaque fois. Elle veut faire quoi ? Mettre un flic dans chaque chambre à coucher ? Déjà une femme qui se fait battre, même si elle se fait battre et que son mec lui casse la mâchoire, c'est pas gagné qu'elle ait justice (et je sais de quoi je parle, j'ai eu l'occasion de rencontre une telle personne qui avait pourtant un examen médical à l'appui et tout, elle a du faire appel...). Là il y a un véritable combat à mener. De là à moraliser sur ce qui est acceptable et pas acceptable d'en la chambre à coucher, hum...

Je suis globalement assez d'accord avec Etoma.
Après, je ne crois pas que maïa veuille mettre un flic dans chaque chambre à coucher, mais qu'elle essaie plutôt de sensibiliser son lectorat masculin.

Etoma · Le 05/01/2012, à 19:55

@Grunt :
Je ne répondrai pas point par point, phrase par phrase, hein, mais le cœur y est... (J'ai lu, hein deux fois, même.)

Pour ce qui est de la contrainte psychique, pour moi, c'est bien le fait que la société impose une norme, et qu'ainsi, il est difficile de faire la part des choses de ce que je désire, ou de ce qui est la norme.
C'est pas le fait d'avoir la volonté d'une moule ( ), mais bien que notre propre désir est englué dans un moule (bis). Une femme ne dira jamais qu'elle a été contre sa volonté, si elle passe dans le moule.(ter)

Pour ce qui est de la pression à plaire, mouais, j'ai du mal à saisir avec le fait d'être fou amoureux...
J'ai simplement énoncé le fait qu'une relation amoureuse ne se base pas que sur une relation de pression d'un homme sur une femme, c'est assez fort comme cliché.
J'ai déjà vécu une relation, où je me suis fais bien fait manipulé... bah tant pis, c'était assez cool quand même (:P) Prout, ce ne fut pas pour autant l'ensemble de mes relations!

Dernière modification par Etoma (Le 05/01/2012, à 19:56)

Night_Angel · Le 05/01/2012, à 19:57

Et mais faut vous détendre les mecs là au pire mettez vous des bites dans l'cul mais faut se calmer !

@Le Rouge j'ai pas encore commencé tes exos j'ai d'autres trucs à faire en ce moment j'essaye de commencer ce soir ou demain

kouskous · Le 05/01/2012, à 20:03

Dr Le Rouge · Le 05/01/2012, à 20:04

Night Angel35 a écrit :

@Le Rouge j'ai pas encore commencé tes exos

j'ai d'autres trucs à faire en ce moment

Genre

j'essaye de commencer ce soir ou demain

Y'a intérêt !

Ras' · Le 05/01/2012, à 20:07

Etoma a écrit :

il est difficile de faire la part des choses de ce que je désire, ou de ce qui est la norme.

Boarf, perso j'n'en ai rien à carrer de cette considération. De toute façon je pars du principe que je ne saurais jamais si j'aime quelque chose parce que j'aime réellement ou parce que j'ai été conditionné.
Donc si j'aime ce que fait la société autour de moi, je suis ; si j'n'aime pas, je vais à contre courant. C'est aussi simple que ça.
Ça ne fait pas de moi un mouton, juste un mec qui s'en branle. Et je vis très bien comme ça.

Dr Le Rouge · Le 05/01/2012, à 20:10

Ras' a écrit :

Ça ne fait pas de moi un mouton, juste un mec qui s'en branle.

Ah ben ça c'est surprenant. Quand je dis que tu finiras modo…

Night_Angel · Le 05/01/2012, à 20:21

Le Rouge a écrit :

Night Angel35 a écrit :
@Le Rouge j'ai pas encore commencé tes exos

Oui je sais désolé
j'ai d'autres trucs à faire en ce moment
Genre
Oui oui vraiment : les cours dormir le chan dormir et les cours
j'essaye de commencer ce soir ou demain
Y'a intérêt !

T'inquiète pô !

Etoma · Le 05/01/2012, à 20:36

Ras' a écrit :

Etoma a écrit :
il est difficile de faire la part des choses de ce que je désire, ou de ce qui est la norme.
Boarf, perso j'n'en ai rien à carrer de cette considération. De toute façon je pars du principe que je ne saurais jamais si j'aime quelque chose parce que j'aime réellement ou parce que j'ai été conditionné.
Donc si j'aime ce que fait la société autour de moi, je suis ; si j'n'aime pas, je vais à contre courant. C'est aussi simple que ça.
Ça ne fait pas de moi un mouton, juste un mec qui s'en branle. Et je vis très bien comme ça.

Hum, arrache pas un bout de phrase, comme ça hein...
Par contre, je tilte pas avec ce que j'ai écrit.
Pour le "je" dans "je désire", c'était le "je" de l'individu, le MOI, pas Etoma.
C'était une constatation, du fait que l'individu se prive de liberté (?)* en vivant en société.

Personnellement, je ne me suis jamais posé la question... Enfin je pense que je dois suivre vraiment beaucoup le moule (quater).

* Je pense que l'utilisation de ce mot a cet endroit, n'est pas la bonne.

Grünt · Le 05/01/2012, à 20:59

Ras' a écrit :

Etoma a écrit :
il est difficile de faire la part des choses de ce que je désire, ou de ce qui est la norme.
Boarf, perso j'n'en ai rien à carrer de cette considération. De toute façon je pars du principe que je ne saurais jamais si j'aime quelque chose parce que j'aime réellement ou parce que j'ai été conditionné.
Donc si j'aime ce que fait la société autour de moi, je suis ; si j'n'aime pas, je vais à contre courant. C'est aussi simple que ça.
Ça ne fait pas de moi un mouton, juste un mec qui s'en branle. Et je vis très bien comme ça.

Oui, mais parfois la pression sociale rend les individus malheureux. Parce que quelque chose (leur biologie? Une rencontre particulière? La somme de leur vécu?) les pousse à aller contre la pression sociale.

Si les individus n'étaient que influencés par la pression sociale, effectivement y'aurait pas de malheur: chacun se conformerait à son rôle.

Si tu lis "Le meilleur des Mondes" tu verras un bel exemple de conditionnement poussé à son extrême. Et pourtant, un individu (Bernard), peut-être à la suite d'une erreur dans la machine bien huilée de la société, se rebelle contre l'ordre établi. D'où vient cet élan de rébellion? D'où vient, par exemple, la volonté de na kraïou d'aller contre tout ce que la société lui dicte comme genre en tant que construction social basé sur sa biologie? On ne peut pas forcément savoir.

De ce que j'ai vu, c'est parfois tout simplement des incidents de parcours, des choses ressenties comme violentes ou très tristes qui peuvent "désaxer" les gens et les pousser de façon irrémédiable à souhaiter autre chose que ce que toute la société leur recommande. La démonstration évidente que les choses ne sont pas aussi lisses qu'on nous les présente, qu'il y a une "matrice" avec une réalité plus complexe derrière. Pourquoi Mr Smith est-il l'Élu, pourquoi ce gus ordinaire s'est mis à hacker tout ce qui lui tombait sous la main jusqu'à passer de l'autre côté du décor?

Ça peut être aussi la rencontre entre deux modèles sociaux différents, par exemple à la suite d'une immigration, qui pousse à relativiser.

Ou tout simplement l'Amour de la connaissance.

Etoma a écrit :

Hum, arrache pas un bout de phrase, comme ça hein...
Par contre, je tilte pas avec ce que j'ai écrit.
Pour le "je" dans "je désire", c'était le "je" de l'individu, le MOI, pas Etoma.
C'était une constatation, du fait que l'individu se prive de liberté (?)* en vivant en société.

* Je pense que l'utilisation de ce mot a cet endroit, n'est pas la bonne.

"Libre arbitre", peut-être: la liberté de savoir qu'on est soumis à certaines contraintes.

Etoma · Le 05/01/2012, à 21:25

En effet libre arbitre me semble assez approprié.
Sinon, pour avoir rencontré, entendu des personnes ayant le syndrome d'Asperger, je crois que c'est un bon exemple d'une perception autre de la société, qui peut passer pour froide, sans émotions (c'est le cas), distante, et malgré certaines réussites personnelles, ils ont souvent un "problème" de savoir pourquoi, les autres ne réagissent pas comme eux : Pourquoi on doit se toucher? Pourquoi on doit se regarder dans les yeux?

edge_one · Le 05/01/2012, à 21:27

et ont lui a demandé au mouton si il avait envie?

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