#1 Le 05/01/2012, à 17:22
- Compte supprimé
Souvenir d'un club Amiga bordelais et de GNU/Linux
Un flash en lisant la biographie autorisé de RMS ... Je me souviens d'une soirée (datant de 1996 je crois) sortie du bassin d'Arcachon vers Mérignac ou Bordeaux ou nous nous sommes retrouvés dans le club Amiga avec des ordinateurs Amiga Commodore et un PC sous GNU/Linux (ne me demandez pas la version, le PC ne présentait aucun intêret par rapport à l'Amiga à l'époque ...)
Le PC équipé GNU/Linux pouvait lancer plusieurs machines virtuelles et faire démarrer deux windows en même temps. Vraiment aucun intérêt pour un Amigaïste, qui faisait la même chose sous Amiga ...
Le PC équipé GNU/Linux pouvait formater une disquette tout en restant multitache, rien de nouveau pour un amigaïste qui jouait même de la musique en formatant les disquettes et sans saccade sonore.
Le mec au PC avec son GNU/Linux avait l'air survolté quand il présentait son ordinateur au club Amiga. Je comprends mieux pourquoi avec le recul. Car lui, venant du monde windows et du monotache windows 3.0 qui ne devait pas pouvoir faire grand chose lors du formatage d'une disquette découvrait le monde multitache (pas aussi préemptif qu'AmigaOS) de GNU/Linux ...
GNU/Linux transformait le PC en multitaches, mais ce n'était pas aussi fluide qu'un Amiga où tout le hardware est multitaches.
Souvenirs, souvenirs ...
Mais quelle était cette version de GNU/linux qui tournait sur le PC ? Je n'ai pas fait attention et à l'époque je pensais rester toute ma vie sur Amiga ou passer un jour sur BeOS ... (qui avait l'air d'être un Amiga amélioré).
J'avais plus de 2000 pages de documentations diverses et électroniques sur l'Amiga 1200, les plans internes, les registres mémoires, les adresses mémoires des composants ...
C'était une belle machine où je hot-pluguais les disques durs de PC rendant fous les possesseurs des-dits disques durs, jusqu'au jour ou j'ai branché un disque SCSI de station Sun sur le port PCMCIA de l'Amiga, là le copain a dit qu'il s'inclinait devant Amiga, c'était marrant ...
Et n'arrivant pas à fournir la station Sun en logiciel, je l'ai refilé. Alors que j'aurais sûrement pu y mettre une version GNU/Linux. Le responsable universitaire qui m'avait refilé la station obsolète m'avait refilé un écran HS, et sans écran c'est moins intéressant. Quelle idée de faire des écrans avec toutes ces prises vidéos ... au moins, l'Amiga avait quatre sorties vidéo, dont l'une arrivait sur une prise Scart (péritél). Ce qui m'épatait chez Amiga était de disposer de sorties vidéo numériques et analogiques sur la même carte-mère.
Dommage qu'Amiga ne fasse pas un ordinateur avec un vrai multi-processeur (100 cœurs devraient suffire, total 55 watts), application directe le montage vidéo.
#2 Le 06/01/2012, à 04:04
- 01101011
Re : Souvenir d'un club Amiga bordelais et de GNU/Linux
Salut,
Red Hat ? Debian ? Slackware ?
Un petit lien qui pourra t'aider : http://upload.wikimedia.org/wikipedia/c … c/Gldt.svg
Dernière modification par 01101011 (Le 06/01/2012, à 04:05)
#3 Le 06/01/2012, à 06:33
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Re : Souvenir d'un club Amiga bordelais et de GNU/Linux
...
Red Hat ? Debian ? Slackware ?
...
Aucune idée, à l'époque je ne savais pas qu'il existait plusieurs distributions de GNU/Linux. J'ai juste aperçu le terminal en plein écran je pense qui servait à lancer les instances de windows en multiples exemplaires à travers un émulateur.
Édit : il n'y avait rien d'exceptionnel à lancer deux windows en même temps. Le mec avait juste un PC suffisamment puissant.
À l'époque j'avais un A1200 avec 68030 et 68882 à 50 MHz+18 Mio de RAM, l'amiga cross émulait windows 3.1 à 16 MHz, juste pour le fun. Mais de PC à PC, il devait avoir un meilleur taux de vitesse d'émulation.
Dernière modification par Compte supprimé (Le 06/01/2012, à 06:43)
#4 Le 06/01/2012, à 19:26
- abelthorne
Re : Souvenir d'un club Amiga bordelais et de GNU/Linux
À l'époque, je ne sais pas si le concept de distributions existait déjà. En tout cas, si c'est le cas, il n'était pas aussi présent et il était assez habituel d'installer Linux from scratch.
En 96, j'étais en 2ème année d'IUT info, on utilisait Linux (le big boss de la section info était résolument anti-Microsoft, du genre à foutre leurs commerciaux dehors à coups de pieds au cul) et il me semble que j'en avais installé une version sur mon Amiga (à moins que ce fût un UNIX, je ne sais plus) pour faire mes devoirs à la maison.
Dernière modification par abelthorne (Le 06/01/2012, à 19:30)
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#5 Le 07/01/2012, à 00:50
- david96
Re : Souvenir d'un club Amiga bordelais et de GNU/Linux
Finalement, heureusement qu'à l'époque les acharnés de GNU/Linux n'ont pas baissé les bras… Ouf !
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#6 Le 07/01/2012, à 08:24
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Re : Souvenir d'un club Amiga bordelais et de GNU/Linux
C'est à peu près à cette même époque (1996) que j'ai entendu parler de GNU/Linux pour la première fois. Un camarade de club d'échecs expliquait qu'il utilisait Linux, un OS que je ne connaissais même pas de nom, et affirmait que c'était génial. Je lui ai demandé si on pouvait faire tourner des logiciels Windows dessus (je venais de quitter Atari qui s'enlisait), il m'a répondu que non et je n'ai donc pas écouté la suite...
C'est dommage car vers cette époque-là, on pouvait faire tourner Windows dans GNU/Linux ... Ayant un Amiga à l'époque je voyais GNU/Linux comme un équivalent d'Amiga sur PC (intel). Aucun intérêt quand on compare les puissances consommées et restituées.
#7 Le 02/07/2015, à 20:46
- mikedafunk
Re : Souvenir d'un club Amiga bordelais et de GNU/Linux
Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur l'Amiga sans jamais oser le demander
Lubuntu 22.04 sur Lenovo AX81 et pas mal d'Amiga
Mon blog : http://mikedafunk.over-blog.org
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#8 Le 02/07/2015, à 21:54
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Re : Souvenir d'un club Amiga bordelais et de GNU/Linux
Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur l'Amiga sans jamais oser le demander
Super !
Enfin, je ne sais pas si tout est vrai… Cependant la vidéo est très originale !
Enfin, un anachronisme pour la comparaison des deux nuances de gris des touches du clavier avec le livre des 50 nuances de gris
#9 Le 03/07/2015, à 01:21
- david96
Re : Souvenir d'un club Amiga bordelais et de GNU/Linux
'Xcellent
« Un bon amigaïste boit des bières et sait coder avec un seul doigt »… La preuve qu'un amigaïste est donc le descendant logique d'un lignuxien actuel
Dernière modification par moi… Je corrige, je réctifie… Je peu ? Putain ça me gave ce contrôle à la NSA !
Dernière modification par david96 (Le 03/07/2015, à 01:32)
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#10 Le 03/07/2015, à 01:34
- Compte supprimé
Re : Souvenir d'un club Amiga bordelais et de GNU/Linux
"En toute neutralité. Promis". Et il repose le verre d'eau avec la boing ball Amiga devant lui !
Boing ball Amiga (depuis 1984).
PS : la boing ball est imprimée sur le verre d'eau de la vidéo à 25 secondes du début
Dernière modification par Compte supprimé (Le 03/07/2015, à 01:35)
#11 Le 03/07/2015, à 01:38
- Compte supprimé
Re : Souvenir d'un club Amiga bordelais et de GNU/Linux
'Xcellent
« Un bon amigaïste boit des bières et sait coder avec un seul doigt »… La preuve qu'un amigaïste est donc le descendant logique d'un lignuxien actuelDernière modification par moi… Je corrige, je réctifie… Je peu ? Putain ça me gave ce contrôle à la NSA !
Anachronisme ! Amiga est arrivé bien avant Linux !
Au mieux, un linuxien actuel est donc le descendant logique d'un amigaïste
FIXED !
Quel contrôle à la NSA ?
Dernière modification par Compte supprimé (Le 03/07/2015, à 01:39)
#12 Le 03/07/2015, à 02:10
- david96
Re : Souvenir d'un club Amiga bordelais et de GNU/Linux
Lol, merci pour le fixed…
Quel contrôle à la NSA ?
Dernière modification par Quel contrôle à la NSA@ (Aujourd'hui à 02:39)
La fameuse boule en damier rouge et blanche ; c'est incroyable, c'est la première impression en couleur sur papier que j'avais vu chez un pote pro-amigaïste.
Devine, en ce moment je rejoue à Flashback, grâce au super émulateur : FS-UAE
En passant, question jeu populaire sur Amiga, n'oublie pas celui là qui va bientôt sortir pour GNU/Linux :
Genesia, le retour…
Dernière modification par david96 (Le 03/07/2015, à 02:11)
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#13 Le 03/07/2015, à 06:39
- Compte supprimé
Re : Souvenir d'un club Amiga bordelais et de GNU/Linux
Lol, merci pour le fixed…
…La fameuse boule en damier rouge et blanche ; c'est incroyable, c'est la première impression en couleur sur papier que j'avais vu chez un pote pro-amigaïste.
…
pro-amigaïste : est une sorte de pléonasme.
Il faudrait pour s'en rendre compte, connaître quelqu'un qui utilisait l'Amiga contre sa volonté pour que le terme «pro-amigaïste» puisse quitter la liste des pléonasmes. Les recherches sont en cours.
#14 Le 03/07/2015, à 09:43
- david96
Re : Souvenir d'un club Amiga bordelais et de GNU/Linux
Ha ouai, mais non, mais si… T'aurais vu le fanatisme qu'il entretenait avec l'Amiga, tu peux me croire, mais le suffixe substantif aurait juste peinturluré le personnage ; parfois le pléonasme est de rigueur, si on veut que la touche finale soit juste.
Bref, le préfixe n'était pas de trop
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#15 Le 03/07/2015, à 09:54
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Re : Souvenir d'un club Amiga bordelais et de GNU/Linux
… et l'Amiga de COMMODORE n'est pas un PC !
C'est un Amiga ! Avec une technologie de pointe, une architecture révolutionnaire !
Consommant peu d'énergie avec un fort rendement.
Les programmes étant compilés et optimisés la plupart du temps, sont tellement plus petit que sur PC (petites chiottes) que les programmes sont réactifs, souvent temps-réels !
Récemment j'ai recalculé le nombres de pages A4 approximatifs relatant de l'Amiga, la bilble de l'Amiga, le Cybex du Motorola, tous les circuits et schémas internes de l'Amiga avec toutes les puces, leurs brochages, le noms des broches, leurs fonctions… qui devait tourner autour de 3500 pages A4…
Bref…
Tu connais un autre passionné d'Amiga maintenant !
(mais pas pro : la preuve, je me suis retrouvé sur PC)
#16 Le 03/07/2015, à 10:11
- david96
Re : Souvenir d'un club Amiga bordelais et de GNU/Linux
Et le renouveau de commodore ?
En 2011 le nouveau Commodore, renommé Commodore États-Unis, lance de nouveaux modèles : Commodore 64 dont le boitier est une adaptation moderne de celui du Commodore 64 original, VIC Pro et VIC Slim (dont le nom évoque le VIC-20)
Il s'agit de compatibles PC tournant sous Ubuntu Linux, un système d'exploitation à part nommé Commodore OS étant en développement.
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#17 Le 03/07/2015, à 11:03
- Compte supprimé
Re : Souvenir d'un club Amiga bordelais et de GNU/Linux
Et le renouveau de commodore ?
wikipédia a écrit :En 2011 le nouveau Commodore, renommé Commodore États-Unis, lance de nouveaux modèles : Commodore 64 dont le boitier est une adaptation moderne de celui du Commodore 64 original, VIC Pro et VIC Slim (dont le nom évoque le VIC-20)
Il s'agit de compatibles PC tournant sous Ubuntu Linux, un système d'exploitation à part nommé Commodore OS étant en développement.…
Ça n'a RIEN à voir avec une architecture Amiga !
Les ordinateurs Amiga (500 à 4000T) originaux ont une architecture propre à l'Amiga de COMMODORE qui ne se retrouve dans aucun PC :
http://www.old-computers.com/museum/pho … gram_1.jpg
http://www.pmsoft.nl/amiga/A500-block-diagram.jpg
La mémoire CHIP est double-accès, et n'est pas raccordée directement au processeur. Les puces spécialisés graphiques ou sonores peuvent accéder à la mémoire CHIP par DMA.
Point de vue : les joies de 2 Mo de mémoire Chip
À partir de là, le CPU n'est pas du tout le cœur d'un Amiga, le CPU se retrouve une des unités d’exécutions et calculs mathématiques de bases.
L'Amiga a donné naissance au modes graphiques HAM et HAM8 qui permettent des images de 4096 et 262144 couleurs à partir des images 6 bits et 8 bits.
Alors qu'un GIF (8 bits) ne permet que 2⁸=256 couleurs, le HAM8 (8 bits) affichera jusqu'à 262144 couleurs simultanément.
Soient 1024 fois plus de couleurs avec la même taille de fichier. C'est ça qui traîne autour de l'esprit Amiga. Ce n'est pas qu'une technologie. Mais un mode de repenser autrement.
Il y a des puces différentes qui gèrent le graphique de l'Amiga : Blitter - Copper par exemple : plus de puces conçues et fabriquées pour l'Amiga (ici)
Extrait de l'article, deux puces graphiques :
BlitterLe Blitter est un coprocesseur très performant dans les manipulations de grands blocs mémoires. Il est plus particulièrement dédié sur l'Amiga aux manipulations graphiques opérées sur de grandes zones rectangulaires (remplissages, effacements, duplications, etc) et à la création d'effets spéciaux (ex. effet plasma). Il permet d'effectuer les opérations suivantes :
copie (transfert) de bloc (p. ex. animation, scrolling vertical)
décalage de bloc (p. ex. scrolling horizontal)
opérations logiques (p. ex. filtres graphiques)
masquage (p. ex. calques, traitement des collisions)
tracé de lignes droites (p. ex. dessin vectoriel 2D, 3D)
remplissage de bloc (p. ex. dessin vectoriel 2D, 3D)Autres spécificités :
multiples registres de pointeurs et de modulos (e.g. zoom)
adressage mémoire ascendant ou descendant (e.g. scrolling)
détection du zéro (e.g. détection de collision)
adressage mémoire linéaire ou rectangulaire
4 canaux DMAUne image sur l'Amiga est composée de plans (bitmaps) superposés. La combinaison de tous les plans forme l'image, la profondeur (le nombre de plans) permettant de coder la couleur du pixel dans la palette retenue. Le Blitter pouvant manipuler extrêmement rapidement tous les plans constitutifs d'une même image, voire de plusieurs images, cela lui permet d'effectuer toutes opérations nécessaires au déplacement, filtrage, gestion des collisions ou zoom de zones images sur l'écran.
L'utilisation du blitter permet aux programmeurs de jeux de dépasser les capacités du processeur de sprites et autorise ainsi l'animation fluide de personnages ou de véhicules de taille géante.
Les possibilités d'opérations logiques sur les blocs permet en temps réels de nombreux effets de filtrage vidéo.
L'utilisation des canaux DMA permet au Blitter d'accéder à la mémoire de façon indépendante du processeur principal, d'où l'extrême fluidité des scrollings multidirectionnels et des traitements vidéos sur l'Amiga. Le blitter permet au processeur de ne pas être sollicité par ce genre de travaux besogneux et reste ainsi disponible pour d'autres tâches.
Copper
Copper, coprocesseur de 3 instructions fonctionnant parallèlement au processeur, ce qui rend possible la création d'effets spéciaux graphiques avec une charge processeur et intervention minimale. Il exécute une liste d'instructions appelée copperlist. Le copper est synchronisé avec le balayage de l'écran et permet donc de programmer des évènements en fonction de position du faisceau d'électrons.
Il était très utile pour permettre le scrolling vertical des écrans dans le Workbench ou pour permettre l'affichage de plus de couleurs ou de sprites dans les jeux et les démos.
Comme indiqué dans ton lien, ce ne seront pas des ordinateurs Amiga sur ces principes, mais de vulgaires «compatibles PC tournant sous Ubuntu Linux».
Dernière modification par Compte supprimé (Le 03/07/2015, à 11:07)
#18 Le 03/07/2015, à 12:42
- abelthorne
Re : Souvenir d'un club Amiga bordelais et de GNU/Linux
La renaissance de Commodore, c'est comme la renaissance d'Atari : une simple marque pour vendre autre chose.
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#19 Le 03/07/2015, à 12:45
- Compte supprimé
Re : Souvenir d'un club Amiga bordelais et de GNU/Linux
La renaissance de Commodore, c'est comme la renaissance d'Atari : une simple marque pour vendre autre chose.
Non, pas autre chose…
Comme indiqué dans ton lien, ce ne seront pas des ordinateurs Amiga sur ces principes, mais de vulgaires «compatibles PC tournant sous Ubuntu Linux».
#20 Le 03/07/2015, à 23:40
- david96
Re : Souvenir d'un club Amiga bordelais et de GNU/Linux
Ouai, donc une raison aussi pour la marque commodore de revenir, même si les processeurs motorola et autres consorts ne sont plus de la partie.
Ceci dit, que le choix ce soit porté sur le système GNU/Linux… Me paraît être plutôt un bon choix, ne gâchons pas ce plaisir. ^_^
Dernière modification par david96 (Le 03/07/2015, à 23:41)
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#21 Le 05/07/2015, à 09:26
- Compte supprimé
Re : Souvenir d'un club Amiga bordelais et de GNU/Linux
…
Ceci dit, que le choix ce soit porté sur le système GNU/Linux… Me paraît être plutôt un bon choix, ne gâchons pas ce plaisir. ^_^
Ce que tu viens d'écrire sous-entend que tu ne connais pas Amiga COMMODORE.
Si le Workbench était entièrement récrit pour les processeurs PC (qui sont carrément moins performants que les PowerPC par exemple) dans le même principe qu'à l'origine sur les processeurs Motorola : on aurait un système d'exploitation temps réel (hardware et solftare) qui tiendrait dans moins du quart d'un méga-octet de mémoire RAM utilisée, laissant la quasi-totalité des ressources de la machine POUR l'utilisateur.
Les applications écrites en suivant le même cahier des charges de l'Amiga, on aurait des applications 100 fois plus légères/rapides :
Cet exemple résume le problème de Linux :
Filemaster est vraiment l'équivalent de mc (midnight commander)mc ←…→ Après cette opération, 6 029 ko d'espace disque supplémentaires seront utilisés.
http://aminet.net/util/dir/FileMaster2.0.lha ←…→ 43,6 ko une fois décompressé
Tout se fait à la souris, je crois qu'on pouvais éditer des raccourcis clavier
Bref : 6 029 ko pour GNU/Linux et 43,6 ko pour Amiga pour faire la même chose.
L’exécutable de l'Amiga est 138 fois plus léger/rapide.
Est-ce grâce au kickstart de l'Amiga ? (l'AmigaOs, le noyau ou l'OS, ce sont les mêmes choses je pense)
Pour arriver à ce résultat, les informaticiens d'Amiga COMMODORE ont codé le Workbench comme suit :
90% en langage C
9% en langage assembleur optimisé
1% en Amiga-script
Linux ne peut pas rivaliser avec les Amiga COMMODORE.
Mon Amiga 1200+68030@50MHz + 2Mio CHIP RAM + (optionnellement 32 Mio FAST RAM pour manipuler les échantillons sonores pour composer de la musique style boite à rythmes avec échantillonneurs) était plus rapide à l'utilisation quotidienne que mon Super-Ordinateur (PC bi-processeurs Quad)
En faisant une règle de 3 suivant le ratio de comparaison de 138 précédent : on a un équivalent avec un PC turbinant à 6900 MHz. ATTENTION : je ne parle pas de la puissance de calculs, je parle de la latence des programmes.
Plus le code langage machine est court, plus rapide est l’exécution.
Mais dès que je peux racheter un Amiga 1200 d'origine (1993), j'installe le système sur une carte CF avec un adaptateur PCMCIA et je fais une vidéo qui passera devant
gnu/linux fast boot in 2.97 seconds et je l'ai déjà fait avec des cartes mémoires PCMCIA, mais qui restent relativement chères par rapport à la capacité.
Il me fallait moins de 2,0 secondes entre l’activation de l'interrupteur de l'alimentation et le bureau qui s'affichait à l'écran avec les cartes mémoires PCMCIA comme disque électronique en 1996 (une sorte de SSD finalement ?).
Dernière modification par Compte supprimé (Le 05/07/2015, à 09:29)
#22 Le 05/07/2015, à 10:20
- david96
Re : Souvenir d'un club Amiga bordelais et de GNU/Linux
Ce que tu viens d'écrire sous-entend que tu ne connais pas Amiga COMMODORE.
J'étais surtout un utilisateur chevronné, j'ai eu l'Amiga 500, 600 puis 1200 (avec le disque dur 120 Mo, une véritable révolution ). Ce que j'aimai avant tout dans l'amiga, c'était les trackers, échantillonner et faire des démos. J'ai aussi passé de nombreuses nuits blanches avec des jeux comme History Line, Genesia etc…
Maintenant au niveau des tractations du produit ou de ce qu'il avait dans le ventre, je n'ai en effet pas ton niveau de connaissance ; je te remercie pour ce partage très intéressant.
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#23 Le 05/07/2015, à 11:48
- Compte supprimé
Re : Souvenir d'un club Amiga bordelais et de GNU/Linux
J'étais surtout un utilisateur chevronné, j'ai eu l'Amiga 500, 600 puis 1200 (avec le disque dur 120 Mo, une véritable révolution
). Ce que j'aimai avant tout dans l'amiga, c'était les trackers, échantillonner et faire des démos. J'ai aussi passé de nombreuses nuits blanches avec des jeux comme History Line, Genesia etc…
Maintenant au niveau des tractations du produit ou de ce qu'il avait dans le ventre, je n'ai en effet pas ton niveau de connaissance ; je te remercie pour ce partage très intéressant.
Pardon david96.
Mais j'ai cru que tu mettais GNU/Linux au même niveau que le Workbench.
Je n'ai jamais programmé de démonstration. Mes programmes en assembleur 68k ne dépassaient pas quelques lignes. Je n'ai jamais vraiment eu le temps de m'y plonger, mais comme j'avais le 1200+68030@50MHz+68882@50MHz+32Mio de RAM par Blizzard IV, quelques disques durs (2Go + 3,2Go), graveurs CDRW SCSI via PCMCIA et un autre graveur YAMAHA 4X branché sur ma nappe IDE modifiée avec un patch (trouvé sur les CD Aminet) de deux diodes permettant 4 unités IDE (au lieu de deux), j'étais très porté sur la technique électronique, et j'ai repris l'assembleur 68k à l'Université, mais toujours sur des très petits exercices plutôt destinés à l'informatique industrielle avec le micro-contrôleur 32 bits MC68332 (sur la base du 68EC020), j'ai prêté le deuxième 1200 (68030@28MHz + 8 Mio FAST RAM) à mon professeur d'informatique industrielle car un de ses collègues était professeur de TD doctorants, la trentaine d'années en 1997 et connaissait très bien l'Amiga, de nouveaux TD ont vu le jour. Mais je ne me souviens que d'un TD qui m'avais surpris : le but était de faire un pilote pour le lecteur de disquettes pour lire les formats PC 9/18 blocs par piste (alors que le pilote existait déjà). C'est certain que cela apprenait à gérer les interruptions mais c'était tristounet pas rapport à la puissance d'un Amiga.
J'avais même récupéré pour les lecteurs de disquettes un pilote qui gérait les 14/28 blocs par piste (1,12 Mo par disquette au lieu de 880 ko en double densité et 2,24 Mo par disquette au lieu de 1,76 Mo). Mais sans le pilote que tu mettais dans DEVS: (et peut-être un autre morceau ailleurs) tu ne pouvais pas relire les disquettes.
Un jour, sur une sauvegarde de 50 disquettes en mode Amiga DD (énorme ! 50*880 ko= 44 Mo !!!) une disquette a planté, toute la sauvegarde compressée et découpée par disquette était inutilisable
Oui, les trackers ! Il fallait un peu de puissance CPU pur faire tourner les 64 pistes en stéréo 14 bits à 24 kHz sous Octamed Sound Studio avec le patch (logiciel = la force de l'Amiga ! ) pour transformer les 4 canaux sonores 8 bits en 2 canaux stéréo 14 bits. Mais ça permettait un aperçu très rapide avant d'exporter en stéréo 16 bits à 44100 Hz pour la gravure sur CDDA.
Peut-être ai-je vu passer tes démos ? dans quel domaine ? Démonstrations assembleur 1k, 4k, 40k, 64k ? (tu ne sembles pas savoir assez ce qu'il y a dans le ventre de l'Amiga, donc je ne pense pas) ou démonstrations vidéo ? audio ? audio synchrone à la vidéo ?
Te reste-t-il des démonstrations accessibles sur internet david96 ?
#24 Le 05/07/2015, à 12:16
- Compte supprimé
Re : Souvenir d'un club Amiga bordelais et de GNU/Linux
Te souviens-tu que sans le disque dur, l'Amiga attendait 15 secondes avant de booter sur disquette. Alors que lorsque le signal était détecté sur la prise IDE (par l'adjonction d'un disque dur) ou par le boot sur carte mémoire PCMCIA, l'Amiga faisait au plus vite. (et rivalisait avec la vitesse de la lumière comme expliqué dans la vidéo )
Je m'étais modifié s:startup-sequence pour booter en 7 secondes (le temps que le disque dur se mette à la bonne vitesse : 5 secondes + 2 secondes de boot allégé).
En revanche l'histoire des 2 secondes de boot sur carte mémoire FlashROM PCMCIA c'est bien l'installation complète du workvench qui boote graphiquement en 2 secondes au lieu de 20 à 30 secondes sur disque dur pour des installations standards.
J'avais récupéré un programme graphique d'interfaçage (menu boites - clavier et souris) sur Aminet pour lancer mes applications sans lancer le workbench, puisque la majorité des programmes n'avaient pas besoin du worbench avec ses icônes qui faisaient perdre du temps. (ne pas oublier que la souris était pris en charge dans le Boot-Menu - alors mieux que le BIOS ?)
Du coup, quand le disque dur tournait (quand je n’éteignais pas le moteur des plateaux avec la commande SCSI_MOTOR_OFF pour faire SILENCE - puisque qu'il n'y avait rien qui tournait dans un Amiga d'origine à part quelques électrons autours des noyaux, mais ça ne fait pas de bruit -- oui des commandes SCSI pour de l'IDE et du fast IDE et de l'UltraDMA gérées par scsi.device) et bien l'Amiga pouvait rebooter en 2 secondes depuis le disque dur avec mes scipts modifiés permettant de ne pas lancer le bureau, sinon je crois qu'il fallait presque 30 secondes pour charger le workbench 3.5 (insupportable ! mais Amiga est mort au Workbench 3.0 ou 3.1 en 1994, la suite, quelques entreprises se sont battues pour racheter les brevets du multitâche temps réel de L'Amiga).
Dernière modification par Compte supprimé (Le 05/07/2015, à 12:20)
#25 Le 05/07/2015, à 20:29
- david96
Re : Souvenir d'un club Amiga bordelais et de GNU/Linux
Te reste-t-il des démonstrations accessibles sur internet david96 ?
Hélas non ! À l'époque mon rôle était celui de trakcers (zique)…
Je ne sais même plus s'il me reste les disquettes de sauvegarde… Pitaingue, ça me fout un peu les boules d'avoir tout perdu quand j'y repense
Pour ce qui est du boot, l'émulateur FS-UAE est bluffant, avec le bon bruit de la disquette qui load, lol, on s'y croirait
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